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Contrôle de motos à Souk-Ahras : Tensions et scènes de rébellion

Les services de la circulation routière relevant de la Sûreté urbaine de Souk-Ahras ont lancé, la semaine passée, une vaste campagne de contrôle ciblant les motos. Sur la place de l’Indépendance, nous avons été témoins de scènes peu amènes mettant en cause le comportement de certains motards, souvent accompagnés d’un passager. Alors que certains se soumettaient plus ou moins docilement au contrôle, d’autres refusaient d’obtempérer aux agents chargés de vérifier les papiers des deux-roues, se permettant même de les narguer en se débinant face à cette obligation. Ceci a conduit les agents à recourir aux « grands moyens » pour les contraindre au respect des règles. Ces scènes se déroulaient sous les yeux d’une foule de badauds, attirés par l’agitation des « rebelles » qui se retrouvaient pris à partie par les policiers, parfois de manière musclée, afin de les amener à se soumettre aux contrôles. Plusieurs motards ont ainsi été surpris sans aucun document d’identité. Il est important de souligner que cette opération visait à sécuriser la circulation, notamment en réponse aux nombreux accidents impliquant ce type de véhicule, dont beaucoup de propriétaires ne possèdent pas les documents réglementaires et négligent le port des équipements de sécurité obligatoires tels que le casque, les gants et les guêtres. Chaque année, plusieurs accidents mortels impliquant ces engins sont enregistrés, selon les services de police. Le plus grave est que, dans les grandes agglomérations, certains propriétaires, souvent assistés d’un complice, utilisent ces engins pour dérober les bijoux des passantes avant de prendre la poudre d’escampette.

Hamid Fraga

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