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Espaces publics à Oum El Bouaghi : Une dégradation qui désole les citoyens

Plusieurs jardins et espaces verts jusqu’alors méconnus ont été réhabilités en 2023 dans la wilaya d’Oum El Bouaghi. Parmi eux, l’esplanade de l’Indépendance, adjacente à l’établissement public hospitalier Mohamed Boudiaf, a été réaménagée pour accueillir les familles et les festivités, notamment la commémoration du 1er novembre 1954. De même, le nouveau jardin public du 8 mai 1945, situé à la nouvelle-ville de Macomades, au sud du chef-lieu de wilaya, a été aménagé et constitue un espace de repos très prisé par les familles. D’autre part, le jardin Mohamed Lakhdar, avec sa forêt principalement composée de pins et de sapins, a été clôturé en vue d’un aménagement, mais les travaux n’ont toujours pas débuté. En ce qui concerne l’embellissement des artères, des palmiers ont été plantés le long de la double voie à la sortie ouest de la ville, et diverses fleurs ont été mises en terre sur les ronds-points et sur les bords des doubles voies, notamment à la sortie est et sud de la ville, afin de donner un meilleur aspect à l’environnement. Qu’en est-il aujourd’hui, en 2024 ? L’esplanade de l’Indépendance est envahie par les mauvaises herbes et des fleurs sauvages de toutes sortes. Ces végétaux, d’une hauteur remarquable, sont susceptibles, avec les chaleurs du printemps, de cacher des reptiles et autres animaux, ce qui pose un risque pour les visiteurs. Du côté de la double voie ouest, les fleurs sauvages continuent de prendre de l’espace, bien que l’endroit soit très prisé par les familles qui n’hésitent pas à y veiller durant les hautes températures. Même les palmiers plantés ne bénéficient pas d’un entretien adéquat. Cette anarchie des mauvaises herbes rampant et jonchant les trottoirs et les allées ne se limite pas aux jardins et espaces publics, mais défigure également les cimetières de la ville. Les familles qui ont rendu visite, au second jour de l’Aïd al-Fitr, à leurs proches décédés ont été surprises par le laisser-aller et l’absence totale d’entretien des espaces mortuaires, laissant place à toutes sortes de plantes sauvages, qui cachent parfois les tombes et donnent une apparence repoussante. Contrairement à d’autres chefs-lieux de wilaya du pays où l’entretien des espaces publics est régulier, celui d’Oum El Bouaghi, malgré ses richesses naturelles telles que les forêts urbaines et les montagnes, ne dispose d’aucun lieu digne pour accueillir des personnes en quête de quiétude et de repos. Cette situation affecte le cadre de vie des citoyens, qui ne savent pas à qui s’adresser pour y remédier. Ils se retrouvent parfois contraints de parcourir plusieurs kilomètres pour offrir à leur famille un environnement sain et agréable.

K. Messaad

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