Selon les autorités de tutelle et les acteurs du secteur, le tourisme à Constantine ne cesse de prendre de l’ampleur cette année. Ces derniers jours, avec le retour du beau temps dans la région, la capitale de l’Est attire des groupes de touristes étrangers venant de pays lointains dans le cadre de voyages organisés, notamment attirés par les sites archéologiques de l’antique Cirta, tels que celui de Tiddis. Il s’agit d’une cité numide puis romaine perchée sur une colline et construite en escaliers, située dans la commune de Béni Hamidène à trente kilomètres au nord-ouest du chef-lieu de wilaya. Tiddis est une merveille architecturale et d’ingénierie témoignant de plus de 3.000 ans d’histoire, attirant continuellement les amateurs de sites archéologiques typiques représentant les différentes civilisations de l’Afrique du Nord. Des groupes de touristes étrangers venus des cinq continents affluent pour découvrir les merveilles architecturales de « Castellum Tidditanorum », l’ancien nom de Tiddis, qui était également un ancien village berbère appelé « Taddart » (ou Ras Eddar). Un groupe de touristes venus des États-Unis d’Amérique ont par exemple dernièrement visité cette zone. Selon un communiqué apparu hier, samedi 20 avril, sur la page officielle de la wilaya, les autorités de tutelle du secteur du tourisme ont déclaré que le mouvement touristique a connu une forte croissance ces derniers mois. Rien que pour les mois de janvier et février 2024, plus de 2.500 touristes étrangers venus des cinq continents ont visité la wilaya de Constantine, totalisant 2.779 nuitées touristiques. Selon les mêmes sources, ce mouvement touristique se poursuit, puisque depuis le samedi 13 avril, 141 touristes étrangers voyageant dans le cadre de tournées organisées par des agences touristiques ont visité Constantine. D’autres groupes de touristes étrangers sont également attendus dans la capitale de l’Est dans les semaines à venir et jusqu’à la fin du mois en cours, dans le cadre d’un programme saisonnier qui durera jusqu’en automne.
A. Mallem
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