La rencontre entre l’USM Alger et l’équipe marocaine de l’RS Berkane, comptant pour la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) prévue initialement dimanche à 20h00 au stade du 5 juillet 1962 à Alger, n’a pas eu lieu, suite au refus des joueurs du club marocain d’entrer sur le terrain, malgré la présence des joueurs de l’USM Alger.
« Notre équipe s’est présentée sur le terrain à l’heure du match, mais l’adversaire a refusé de disputer la rencontre, en préférant rester dans les vestiaires. Même le trio arbitral composé du Mauritanien Abdelaziz Mohamed Bouh, assisté de Seydou Tiama (Burkina Faso) et Ahonto Koffi (Togo), a refusé de renter sur le terrain, ce qui est contraire à tous les règlements régissant les compétitions de football ainsi que les statuts de la Confédération africaine (CAF) et l’instance internationale (Fifa). », a déclaré à la presse Toufik Koreichi, directeur sportif de l’USMA.
« Au vu des règlements relatifs à la gestion des compétitions interclubs, l’USMA est qualifiée pour la finale sur tapis vert, en attendant que cette décision soit officialisée par l’instance de football africain dans les jours qui viennent. La Fédération algérienne de football doit prendre les mesures nécessaires. Ce n’est pas la première fois que la commission des compétitions interclubs de l’instance africaine est confrontée à une telle situation. Elle a eu déjà, en effet, à gérer des cas similaires », a-t-il précisé.
A cet égard, selon l’article 16 chapitre XI des règlements de la Coupe de la Confédération africaine (CAF), « si une équipe se retire de la compétition ou ne se présente pas à un match (…), refuse de jouer ou quitte le terrain avant la fin règlementaire de la rencontre sans l’autorisation de l’arbitre, elle ,sera considérée perdante et sera définitivement éliminée de la compétition. »
Pourtant, toutes les conditions étaient réunies au Complexe olympique Mohamed Boudiaf d’Alger pour disputer cette rencontre des demi-finales aller de la Coupe de la Confédération africaine dans les meilleures conditions, mais le club marocain a brillé par son absence, voulant coûte que coûte jouer avec les maillots floqués avec une carte du Maroc, englobant les territoires sahraouis occupés, ce qui va à l’opposé du droit international.
En agissant de la sorte, les Marocains ont bafoué toutes les règles du sport, qui interdisent tout message ou slogan à caractère politique ou religieux.
Dans la loi 4 du football relative à l’équipement des joueurs, « l’équipement ne doit présenter aucun slogan, inscription ou image à caractère politique, religieux ou personnel. Les joueurs ne sont pas autorisés à exhiber de slogans, messages ou images à caractère politique, religieux, personnel ou publicitaire sur leurs sous-vêtements autres que le logo du fabricant. En cas d’infraction, le joueur et/ou l’équipe sera sanctionné par l’organisateur de la compétition, par la fédération nationale ou par la Fédération internationale (FIFA) ».
Selon l’article 50 de la Charte olympique (alinéa 2), « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ».
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