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PT : La course à El Mour adia validée 

Le Parti des Travailleurs (PT) a tranché. Il participera à la présidentielle du 7 septembre prochain avec un candidat représentant le parti. C’est ce qu’a annoncé, hier samedi, sa Secrétaire Générale (SG), Louisa Hanoune, à l’issue d’une session ordinaire du comité central de la formation politique. Une session ayant pour ordre, principalement, l’examen de la question de la prochaine présidentielle. « En avant pour la bataille qui nous attend tous », a lancé la SG du PT, qui a fait part de l’adoption par le comité central de la résolution portant la participation du parti au scrutin présidentiel « à travers la présentation de son candidat sur la base de son programme et de ses objectifs ». Candidate à la présidentielle de 2004, 2009 et 2014 (en 2019, elle était en détention), Hanoune n’a pas voulu révéler son intention d’être la candidate du PT cette fois-ci aussi. Selon elle, l’identité du candidat du parti sera décidée à la prochaine réunion du comité central du PT. « C’est un combat qui va dans le sens de la cohésion nationale, en tarissant les sources du désespoir, qui constitue un danger pour le tissu social et l’immunité de la nation », indique-t-elle. La résolution a été adoptée à l’unanimité et le comité central, qui a laissé sa session ouverte en prévision de « toute éventualité », a en outre décidé de l’organisation de plusieurs rencontres, notamment des assemblées générales à travers toutes les wilayas. Une session du même organe sera également tenue le 9 mai et une autre, du Conseil national, les 10 et 11 mai, afin de débattre du contenu de la participation du PT, ainsi que les détails de la campagne électorale, à commencer par l’opération de collecte des signatures. Depuis le début de l’année, Hanoune n’a cessé d’affirmer que 2024 est une année charnière et qu’il fallait mettre en place « un climat politique apaisé, avec notamment la libération de détenus d’opinion et l’ouverture des champs politiques et médiatiques », en vue d’organiser une présidentielle saine. À l’ouverture hier de cette session, elle a soutenu que les conditions ne sont toujours pas réunies et que les délais de la présidentielle étaient trop courts, d’autant que le corps électoral sera convoqué dans moins de deux mois. Jusqu’à présent, trois chefs de parti ont annoncé leur décision de participer à ce scrutin. Il s’agit de Zoubida Assoul, avocate et présidente de l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP), Belkacem Sahli, président de l’Alliance Nationale Républicaine (ANR) et Tarek Zaghdoud, président du Rassemblement Algérien, qui n’est autre que le fils d’Ali Zaghdoud.

Samir Rabah

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