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Eboulement sur la RN 43 à Ziama Mansouriah : Panique générale et activation de la cellule de crise

La route nationale 43, dans son segment reliant les wilayas de Jijel et Béjaïa, précisément dans la localité Boulekhmais, à Ziama Mansouriah, a été fermée à la circulation avant-hier, samedi 20 avril, suite à un effondrement « presque total » provoqué par un éboulement. Celui-ci est survenu dans laprès-midi, causant larrêt du trafic.

Le wali, Ahmed Meguelati, accompagné des membres de la commission de sécurité et des autorités locales, dont le Directeur des Travaux Publics (DTP), s’est rendu hier, dimanche 21 avril, sur les lieux de l’éboulement. Une déviation temporaire a été ouverte pour les véhicules légers afin de rétablir la circulation entre Ziama Mansouriah et Béjaïa. La DTP a mobilisé toutes les ressources humaines et matérielles pour effectuer les travaux nécessaires. Il convient de mentionner qu’une cellule de crise a été mise en place, dès avant-hier, au bureau de wilaya, pour suivre la situation. Des experts de plusieurs bureaux d’études ont été désignés pour trouver des solutions techniques définitives à ce problème. Notons que les conséquences de ce glissement de terrain sont désastreuses, car non seulement la circulation est interrompue, mais les habitants se retrouvent bloqués à la frontière des wilayas de Jijel et Béjaïa. Pour les résidents de cette dernière, cette situation constitue un véritable cauchemar. Ce tronçon routier, qui est souvent le principal axe qu’ils empruntent pour se rendre au travail, à l’école ou pour effectuer des courses, est désormais inaccessible. De plus, les échanges commerciaux sont perturbés, ce qui affecte l’économie locale et la disponibilité des produits de première nécessité. À noter que le glissement de terrain sur la route nationale 43 afflige la région depuis plusieurs années, ce qui a causé de nombreux désagréments à la population locale. Malheureusement, malgré les plaintes répétées auprès des autorités, celles-ci n’ont réagi que de manière sporadique et superficielle, en se contentant de solutions temporaires, au lieu de résoudre le problème à sa racine. Les tentatives pour remédier à la situation ont souvent impliqué des interventions d’entreprises privées mandatées pour effectuer des travaux d’urgence visant à contenir le glissement ou à rétablir temporairement la circulation. Cependant, ces mesures se sont avérées insuffisantes, laissant les habitants dans une situation d’incertitude et de danger constant.

M. Bouchama

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