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Gestion des biens communaux à Batna : Vers l’optimisation des ressources financières

Une réunion de la commission des affaires économiques s’est tenue, en début de semaine, au siège de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Batna, dans le but d’étudier la situation générale des biens communaux non exploités au chef-lieu de wilaya. Des procédures juridiques seront prochainement entamées pour les exploiter afin de renforcer les ressources financières de la commune, a-t-on appris. Plusieurs structures ont suscité un grand intérêt lors de cette réunion, notamment le marché hebdomadaire de voitures et de bétail dans le quartier de Kechida, le marché de Laouaouta, le marché couvert du quartier des 1.200 logements, le jardin d’enfants de Bouzourane, le cinéma du quartier Kemouni, les locaux du camp, l’hôtel de l’Est, les bibliothèques municipales et le théâtre de plein air. La séance de travail s’est conclue par un certain nombre de propositions pour leur exploitation conformément aux lois en vigueur. Les dépenses de la commune ont été particulièrement prises en considération, en premier lieu celles réservées au budget de fonctionnement, destinées au paiement des salaires du personnel de l’APC, à l’équipement, à la consommation en énergie électrique évaluée à plus de huit milliards annuellement, à l’aménagement urbain, au paiement des fournisseurs ainsi qu’aux aides accordées aux diverses associations sportives. A noter que les recettes communales de Batna proviennent principalement des taxes, de la location du marché de bestiaux, de l’abattoir, ainsi que des locaux et autres biens appartenant à la municipalité. Cependant, une mentalité axée sur le « socialisme » peut avoir un impact négatif sur les capacités de l’APC à répondre aux besoins croissants en matière de gestion des écoles, des routes, des réseaux d’approvisionnement en eau potable, de l’éclairage public et de la propreté de la ville. Dans ce contexte, les élus multiplient leurs efforts pour gérer les affaires communales avec les moyens financiers dont ils disposent, en attendant d’éventuelles subventions de l’État. Ces ressources supplémentaires seraient principalement allouées à la réalisation de nouveaux projets de développement.

Nasreddine Bakha

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