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Maladies à transmission hydrique : Le danger plane sur les citoyens à El Tarf

Le spectre des Maladies à Transmission Hydrique (MTH) plane sur les habitants de certaines communes de la wilaya d’El Tarf, surtout les plus vulnérables, tels que les personnes âgées, les malades chroniques et les enfants. Il y a de cela quatre mois, nous avions rapporté dans ces mêmes colonnes le déversement à ciel ouvert des eaux usées à plusieurs endroits, notamment à la cité des 100 logements et au centre-ville d’El Tarf, ainsi qu’à la cité des 1.300 logements de Dréan. Le problème persiste.

Cette situation entraîne la prolifération de foyers de rats, de moustiques et même d’asticots rampant dans les commerces situés au pied de ces immeubles, entre autres désagréments causés par les réseaux obstrués et défectueux. Les riverains ont maintes fois dénoncé auprès des responsables concernés ce problème préjudiciable, qui les contraint à fermer leurs fenêtres à cause des mauvaises odeurs. Malgré les promesses de remédier à cette situation, aucune action concrète n’a été entreprise sur le terrain, telle que la rénovation ou le remplacement du réseau d’évacuation des eaux usées. La ville d’El Tarf, érigée sur une plaine, fera toujours face à ce genre de contraintes, d’autant plus que la multitude de restaurants qui pullulent dans le centre-ville rejette quotidiennement des déchets alimentaires que les conduites d’assainissement peinent à absorber. D’où l’urgence de rénover une bonne partie du réseau urbain en utilisant des buses de dimensions plus grandes, en installant des équipements de relèvement et d’évacuation des eaux pluviales, et en renforçant les moyens de collecte des déchets municipaux avec des bennes tasseuses, des tracteurs avec remorque et du personnel pour la voirie. Un autre problème, et pas des moindres, concerne la collecte des ordures. Bien que les municipalités veillent au grain pour effectuer cette tâche de la meilleure manière possible, des opérations sporadiques menées par des entreprises publiques et certains secteurs, combinées à l’incivisme de certaines personnes, entraînent l’apparition de dépôts sauvages ici et là. À l’approche de l’été, qui attire des milliers d’estivants et qui augmentera ainsi la population autochtone, il est impératif de prendre des mesures pour garantir une saison sans trop de problèmes. Un contrôle strict et rigoureux des commerces tels que les restaurants, les boucheries, les crémeries et les pâtisseries est indispensable afin de protéger les consommateurs contre les intoxications alimentaires.

Iheb

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