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Programmes d’investissement de Sonelgaz à Constantine : Le développement entravé par 140 milliards d’impayés

Dans un communiqué de presse diffusé avant-hier, mardi 23 avril, par la cellule de communication de la société de distribution de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) de Constantine, il a été indiqué que les créances détenues par ses clients ont atteint la somme globale de 140,2 milliards de centimes, entravant singulièrement ses programmes dinvestissement pour le développement et la modernisation de ses réseaux.

Ces derniers concernent les circuits de distribution de l’électricité et du gaz dans les sept communes du nord de la wilaya, à savoir Constantine, Hamma Bouziane, Didouche Mourad, Zighoud Youcef, Béni Hamidène, Ibn Ziad et Messaoud Boudjériou. Dans le détail ces créances ont atteint 66 milliards de centimes pour les particuliers, et celles détenues par ladministration se montent à 41,5 milliards. Le même document ajoute que les créances des communes indiquées ont atteint 18,8 milliards. Quant aux créances détenues sur le secteur économique, elles sont de lordre de 14, 2 milliards. Il est à noter que la direction de distribution de Constantine supporte les dépenses générées par un vaste programme dinvestissement, destiné à lamélioration de ses prestations et la modernisation de ses réseaux d’électricité et de gaz, et les créances à recouvrer entravent singulièrement la concrétisation dudit programme, ce à quoi il faut ajouter le programme spécial, lancé suivant les instructions du directeur général de la Sonelgaz, pour garantir un été sans coupures d’électricité, ajoute-t-on dans ce communiqué. En ce qui concerne les opérations lancées pour le changement du réseau terrestre, elles se poursuivront tout au long de lannée dans la cité Boussouf, Zouaghi, la commune de Constantine, ainsi que dans plusieurs autres zones. Les communes de Hamma Bouziane, Didouche Mourad et Zighoud Youcef, Ibn Ziad, Messaoud Boudjeriou et Béni Hamidene, sont également concernées par le renouvellement, assure-t-on, en dépit du poids élevé des créances à recouvrer.

M. A.

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