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Jil Jadid : Des consultations en attendant…

Le rendez-vous présidentiel du 7 septembre prochain fait bouger la classe politique. Des partis se sont déjà prononcés et d’autres étudient encore la question. C’est le cas de Jil Jadid, qui compte se prononcer le mois prochain sur cette échéance. De ce fait, Jil Jadid entame, auprès de ses militants et de ses cadres, une large consultation qui aboutira à la tenue d’un conseil national à la fin du mois de mai », a indiqué le parti politique, dans un communiqué rendu public hier samedi. Selon le communiqué, la formation présidée par Sofiane Djilali « souhaite élargir ces consultations aux partis et aux personnalités nationales, pour une évaluation plus précise de la situation du pays et entrevoir la possibilité d’une coopération en vue d’une évolution politique du pays dans les meilleures conditions ». Et de revenir longuement sur la situation politique qui prévaut à quelques semaines de la convocation du corps électoral. « Dans pratiquement quatre mois, l’Algérie sera appelée à s’engager dans un nouveau mandat présidentiel pour 5 ans. Au vu des bouleversements en cours dans le monde, les prochaines années seront certes déterminantes pour l’avenir de notre pays », estime Jil Jadid. Le monde, ajoute le document, « est en mutation profonde et rapide et les peuples qui ne se donneront pas les moyens politiques pour s’assurer un véritable développement dans des délais raisonnables se verront impitoyablement éjecter du cours de l’histoire ». « Le temps s’accélère et les pays incapables de s’adapter rapidement aux dures réalités qui s’annoncent paieront lourdement les éventuelles erreurs d’aiguillage devant ces inévitables évolutions. Le rendez-vous du 7 septembre doit être celui qui ouvre le champ à un véritable débat politique, libre, sérieux et porteur d’une véritable conscience des enjeux. Le destin de l’Algérie ne doit en aucun cas être hypothéqué par des calculs politiciens ou par des intérêts personnels », lit-on encore. Selon la même source, les Algériens « devraient pouvoir assumer la responsabilité de choisir, en toute connaissance de cause, les orientations politiques qu’ils souhaiteraient voir être mises en œuvre durant le prochain quinquennat ». « Malheureusement et pour des raisons incompréhensibles, le débat public n’est jusqu’à présent toujours pas entamé ». Dans ce sens, le parti réaffirme sa volonté de contribuer à construire les fondements démocratiques du pays et à « participer à l’avènement de l’État de droit. »

Samir Rabah

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