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Etablissement public de la propreté et de la santé de Constantine : Des travailleurs contractuels montent au créneau

Des travailleurs contractuels de lEtablissement public de la propreté et de la santé « Proprec », sous la tutelle de la wilaya de Constantine, affirment qu’ils font face à de nombreux problèmes qui enveniment l’atmosphère au sein de l’entreprise. Une fracture se serait creusée entre les employés et l’administration, principalement due au « mode de gestion de l’actuel directeur », qui est décrié par les travailleurs. Ces employés l’accusent « d’abus de pouvoir et de mauvais traitements », semant un climat de peur face aux sanctions arbitraires. Il est ici question de « retenues sur salaire », de « suspensions temporaires », voire « licenciements abusifs sans motif valable ni base légale ». Selon leurs témoignages, les éboueurs se verraient imposer la couverture de deux secteurs au lieu d’un seul, alors que la loi fixe une surface maximale de deux kilomètres par agent. Ils devraient actuellement parcourir entre « quatre et six kilomètres ». « Tout repos est puni de rappel immédiat, suspension ou retenue sur salaire, comme cela a été le cas pour 43 employés pendant le Ramadhan, malgré une plainte vaine auprès de l’inspection du travail », ont déclaré les concernés. Ils rappellent les cinq années difficiles sous la direction de ce même responsable, brièvement interrompues par une période d’apaisement d’un an et demi avec un directeur conciliant. Mais « son retour s’est accompagné de celui d’un syndicat complice qui s’est imposé sans élection ». Parmi leurs autres griefs figurent « le refus d’absences justifiées », « le flou sur la durée des contrats », « le non-paiement de l’Impôt sur le Revenu Global (IRG) » et « l’absence d’avancements ». Dans un état d’ébullition, ces travailleurs n’excluent pas de recourir à la grève illimitée pour se faire entendre des autorités de wilaya. Ils réclament le départ de la direction et du syndicat qu’ils jugent injustes, menaçant d’arrêter le travail jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Ils demandent une enquête urgente sur cet établissement, classé deuxième de la wilaya avec 500 employés et récompensé pendant trois ans comme meilleure entreprise.

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