La situation sanitaire liée à l’apparition de cas d’hépatite virale de type A dans la commune de Nsigha est maîtrisée, ont déclaré les autorités de la wilaya de Khenchela. En fin de semaine passée, le secrétaire général de la wilaya a effectué, sur instruction du wali, une sortie sur le terrain. Il était accompagné, entre autres, du chef de daïra d’El Hamma et du président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Nsigha, des Directeurs de la Santé et de la Population (DSP), de l’Office National de l’Assainissement (ONA) et de l’Algérienne Des Eaux (ADE), ainsi que du représentant de la Direction des Ressources en Eau (DRE). La délégation a effectué une tournée sur les puits et les points d’eau suspectés d’être à l’origine de ces cas, après des analyses épidémiologiques préliminaires qui ont confirmé que cette situation a été déclenchée par la consommation d’eau polluée provenant d’un puits appartenant à un particulier. Elle a également inspecté les réseaux d’assainissement du nouveau pôle urbain et d’autres quartiers tels que Essalam, ainsi que certaines infrastructures, comme les mosquées du 1er novembre et Touba et les écoles primaires Bachir Lechkhab et Rabah Djebaili. La sortie a été suivie par une séance de travail regroupant toutes les parties concernées. Le secrétaire général de la wilaya a donné des instructions fermes relatives aux mesures préventives à observer. Il a ordonné la fermeture immédiate de tous les puits et points d’eau dont la pollution de leurs eaux a été confirmée par les analyses et l’intensification des enquêtes épidémiologiques tout en isolant les cas confirmés, en particulier chez les enfants scolarisés. De plus, il a insisté sur l’instauration d’un contrôle rigoureux des ressources en eau pour confirmer leur conformité aux normes environnementales et sanitaires, ainsi que l’imposition de procédures strictes d’hygiène à l’intérieur des établissements scolaires. Malgré la maîtrise de la situation, qui ne constitue aucun risque pour la santé publique selon les services de la wilaya, elle fait toujours l’objet d’un suivi rigoureux. Notons que les comportements des citoyens en matière d’hygiène et de consommation d’eau, notamment celle provenant du réseau public de distribution, demeurent le meilleur moyen de prévention.
K. Messaad
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