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Métiers du septième art : Formations au profit de 70 jeunes à Annaba

Des ateliers de formation aux métiers du cinéma ont débuté avant-hier, dimanche 28 avril, dans le cadre des activités de formation incluses dans le programme du festival du film méditerranéen, au bénéfice de 70 jeunes artistes professionnels et amateurs du septième art. La directrice de la communication du festival, Hana Menasria, a indiqué, à ce sujet, que lorganisation de ces ateliers « reflète la volonté du commissariat de la manifestation de contribuer à la revitalisation de la scène artistique dans la wilaya dAnnaba, et à la formation damateurs et de jeunes professionnels aimant le cinéma ». Elle a également souligné que le festival dAnnaba « offre aux jeunes intéressés par ce domaine artistique lopportunité dinteragir avec des cinéastes chevronnés afin de tirer profit de leur expérience, et de recevoir une formation de base aux techniques de lindustrie cinématographique ». Les ateliers de formation, ouverts pour deux jours à lhôtel Seybouse et à lEcole supérieure des sciences de gestion, sont encadrés par des cinéastes, et des spécialistes du montage cinématographique, du son, de la photo, de l’écriture de scénarios, du tournage, de la réalisation et de la direction dacteurs, a indiqué, de son côté, le coordinateur des ateliers, Walid Hamichi. À latelier « photo », encadré dimanche par le directeur photo Allal Yahiaoui, laccent a été mis sur les tâches techniques liées à ce métier qui conditionne souvent la qualité et le succès dune œuvre de cinéma. La relation du directeur de la photo avec le plateau de tournage, afin de transmettre aux spectateurs, le plus fidèlement possible, les expressions véhiculant les sentiments des acteurs, a été mise en exergue par Yahiaoui. Parallèlement aux ateliers de formation, le festival du film méditerranéen proposera des projections destinées aux étudiants de lEcole supérieure des sciences de gestion qui pourront ainsi apprécier des films algériens dont « Omar Gatlato » de Merzak Allouache, « Pour mon père » dAbdeldjalil Boulahbal et « Laâlam » dAhmed Aggoun.

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