Ils sont quelques dizaines de familles à avoir pris possession, il y a quatre mois, de leurs nouveaux logements AADL (Agence de l’Amélioration et du Développement du Logement, NDLR) à El Kala, dans la wilaya d’El Tarf. Le quota de 799 unités, attendu avec impatience depuis le lancement de ce programme en 2013, n’a pas tenu toutes ses promesses en matière de commodités.
Selon les habitants, dont nombreux sont cadres dans différents secteurs, c’est un calvaire quotidien, malgré leurs sollicitations répétées auprès des services et responsables concernés. D’abord, l’eau arrive dans les robinets avec parcimonie, deux fois par semaine. Cet état de fait a obligé les résidents à installer des réservoirs qu’ils remplissent en sollicitant les camions-citernes, pour 3.000 dinars les 500 litres. Une dépense supplémentaire inutile qui ne devrait intervenir qu’en cas de pénurie d’eau. Par ailleurs, les bennes sont inexistantes et il faut se déplacer jusqu’à la cité des logements sociaux pour déposer les sacs à ordures. De plus, certains raccords du réseau de gaz de ville ne sont pas conformes aux normes requises et pourraient être confondus avec les conduites d’eau. Cette grande cité, qui donne directement sur la forêt, visible à partir de la route nationale 44 quand on passe par le tronçon communément appelé « Route du lourd » et menant vers Oum Theboul et le poste frontalier, ne possède ni gardiens, ni clôture, exposant ainsi les immeubles aux vols multiples et à la visite de sangliers qui rôdent en quête de nourriture. Nous avons tenté de contacter le responsable local de cet organisme, dont le siège se trouve à Ain Allem, dans la commune de Dréan, pour en savoir plus sur cette situation. Cependant, il nous a été impossible de le joindre par téléphone ni de l’approcher dans son bureau en raison d’un déplacement professionnel.
Iheb
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