Bien que formellement interdite en vertu d’une instruction datant de 2003 du ministère du Commerce pour des raisons de sécurité publique, l’importation de pièces de rechange usagées pour véhicules continue d’avoir la peau dure. Une tentative d’introduction sur le territoire national de moteurs usagés et d’autres équipements de manière clandestine a été déjouée, en fin de semaine passée, au port de Skikda, grâce au professionnalisme des douaniers. Le pot-aux-roses a été découvert à l’issue d’une minutieuse opération de fouille ciblant les voitures et les bagages des passagers en provenance de Marseille. En effet, un important lot de pièces détachées usagées, interdites à l’importation, a été retrouvé, apprend-on de source crédible. Il comprend plusieurs moteurs usagés, près de 500 pièces de rechange, près de cent appareils électroménagers, ainsi qu’une quantité importante de médicaments, de psychotropes et de produits cosmétiques. Ceci a conduit, a-t-on indiqué, à la saisie de tous ces objets (usagés et neufs), en plus de plusieurs voitures, conformément aux dispositions légales en vigueur. Toujours selon une source douanière, des dossiers contentieux ont été établis à l’encontre des contrevenants, assortis d’amendes, en plus de la saisie de l’ensemble des marchandises importées.
B. Salah-Eddine
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