Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant les principaux acquis et résultats positifs réalisés par l’économie nationale ces dernières années, la plaçant troisième économie en Afrique, réaffirmant son attachement au caractère social de l’Etat auquel « on ne renoncera jamais ». Dans un discours prononcé, mercredi au siège de la Centrale syndicale au Palais du peuple, devant les syndicalistes de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et les représentants des syndicats nationaux indépendants, diffusé avant-hier jeudi sur les chaines de la Télévision algérienne, le président de la République a souligné éprouver un sentiment de fierté après la concrétisation de tous ses engagements envers le peuple algérien, notamment l’édification d’une économie nationale forte et la modernisation de l’Armée nationale populaire (ANP), deux piliers de la force de tout Etat. Il a indiqué que l’Algérie « est considérée aujourd’hui comme étant la troisième économie en Afrique après l’Afrique du sud et l’Egypte », grâce à un taux de croissance qui a atteint « 4,2% » et un PIB, passé de « 164 milliards de dollars en 2015 à 260 milliards de dollars à la fin 2023, réalisant ainsi un bond significatif et devant atteindre durant la période 2026-2027, « 400 milliards de dollars, ce qui est à même, a-t-il dit, « d’ouvrir d’autres perspectives à l’économie nationale et d’améliorer le revenu individuel des Algériens ». Le président de la République a rassuré les travailleurs algériens que « l’Algérie est en sécurité », et que les institutions économiques internationales reconnaissaient la force de l’économie nationale. Parmi les indicateurs de développement de l’économie nationale, le président de la République a cité les réserves de change évaluées à « près de 70 milliards de dollars, après avoir atteint, il y a cinq ans, 42 milliards de dollars, outre le volume des exportations hors hydrocarbures qui a atteint « 7 milliards de dollars avec des perspectives de franchir le seuil des 11 milliards de dollars à la fin 2024, alors que les exportations hors hydrocarbures n’avaient pas dépassé 1,8 milliards de dollars pendant 40 ans. Le président de la République a affirmé qu’il tend à « construire une économie fondée sur des chiffres réels et précis, qui s’appuie sur la numérisation et la transparence et non une économie de slogans qui fonctionne avec opacité et des chiffres fictifs ». Il a souligné, à ce propos, que la production nationale « a démontré sa valeur à l’intérieur et à l’extérieur » du pays, grâce aux réformes économiques engagées, révélant que l’Algérie compte actuellement « 7 000 start-up, qui constitueront un jalon important dans la construction d’une économie algérienne moderne ». Il a, en outre, souligné l’importance de la création de richesses et d’emplois, rappelant les nombreuses mesures prises pour booster l’économie nationale, notamment la promulgation d’une nouvelle loi sur l’investissement, la création de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) avec des prérogatives élargies. Il a indiqué qu’avec l’amélioration du climat d’investissement, « 100 demandes d’investissements étrangers ont été enregistrées, en sus de près de 7000 investisseurs algériens, dont des membres de la diaspora, qui ont exprimé leur volonté d’investir en Algérie, ce qui permettra de créer près de 200 000 postes d’emploi ». Le président de la République a également salué le développement que connaît le secteur de l’agriculture qui a dépassé le secteur de l’industrie en termes de contribution au PIB, se félicitant des résultats exceptionnels réalisés en matière de production de transformation des produits alimentaires et agricoles ». Ces produits sont désormais « algériens à plus de 90% », a-t-il précisé ajoutant qu' »à la fin 2024, le sucre sera produit localement et il en sera de même pour l’huile et les appareils électroménagers ». Evoquant les acquis réalisés dans le secteur de l’Habitat, le président de la République a affirmé son attachement « à la finalisation des programmes de logements, en utilisant des matières premières de production locale », soulignant que l’Algérie produit actuellement « 40 millions de tonnes/an de ciment destiné à l’exportation, de même pour le fer exporté vers différents continents ». Le président de la République a évoqué la période difficile qu’a vécue le pays sous le règne de la Issaba qui a, a-t-il dit, déclaré la guerre à la production nationale et s’est employée à diviser les richesses du pays, élaborer des textes de loi sur mesure, créer des sociétés écrans d’importation et dilapider les réserves de change ». Il a annoncé que des enquêtes effectuées en 2022 ont fait état de « 900 entreprises économiques fermées car contrariant les intérêts de la Issaba en matière d’importation ». « En l’espace de 3 mois, nous avons donné autorisation pour l’ouverture de toutes de ces entreprises », a-t-il ajouté.
RN
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