Début de semaine pour le moins contraignant pour ceux et celles cherchant à prendre un taxi afin de rallier au plus vite une destination près de la ville d’Annaba. En effet, dès huit heures du matin hier, dimanche 5 mai, les chauffeurs de taxi stationnés au Champ de mars, ont tiré le frein à main, refusant de prendre des passagers. Cette mesure a affecté les dessertes vers les villes d’Aïn Berda, Hedjar Ediss, El Bouni, et bien d’autres. Sur place, les représentants de cette corporation nous ont expliqué que cela fait longtemps qu’ils ont saisi la Direction des Transports (DT), la police, et d’autres autorités sur les problèmes qu’ils rencontrent avec les chauffeurs clandestins, appelés « fraudeurs ». Ces derniers leur feraient subir une concurrence qualifiée de « déloyale », ce qui leur cause beaucoup d’ennuis, greffant gravement leurs chiffres d’affaires. Les taxieurs, dépités et avec un sentiment d’impuissance, affirment ne plus savoir où donner de la tête, tant ce problème les préoccupe au plus haut point. Selon les taxieurs, qui doivent s’acquitter de nombreuses charges comme la location du numéro de taxi ou celles de la Caisse nationale de Sécurité sociale des Non-Salariés (CASNOS), certains « fraudeurs » leur auraient proposé de « tout simplement prendre les voyageurs à tour de rôle ». Les représentants de ces chauffeurs de taxi se sont ensuite dirigés vers le siège de la wilaya pour exposer leurs préoccupations et discuter de solutions pour ce problème.
Iheb
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