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Infrastructures urbaines à Guelma : Un demi-siècle de carences et ça continue…

Érigée chef-lieu de wilaya en 1974, Guelma accuse un retard flagrant dans le développement des infrastructures urbaines, ce qui pénalise la qualité de vie des citoyens se sentant lésés comparativement aux autres métropoles du territoire national. Un demi-siècle n’a pas suffi à la ville du 8 mai 1945 pour être à la hauteur et offrir aux autochtones des infrastructures indispensables.

Pour des raisons évidentes, il est grand temps de programmer l’installation de toilettes publiques dans de nombreux endroits du chef-lieu de wilaya pour permettre aux personnes de passage, particulièrement aux personnes âgées, de se soulager en toute sécurité dans des lieux propres. Des citoyens qui ont pris attache avec notre journal ont mis laccent sur ce point, interpellant les autorités de la ville pour remédier à ce déficit. D’autre part, il est regrettable de constater le manque flagrant de bancs dans les lieux publics, ce qui contraint les gens, notamment les retraités, à s’asseoir sur le bord des trottoirs. Un minimum de dignité doit être assuré pour les vétérans qui réclament des sièges dans les squares, les cités et espaces verts. Notons quun léger espoir a réconforté les Guelmois récemment lorsqu’ils ont découvert l’installation de nouveaux abribus sur les deux côtés du boulevard du volontariat, aux abords de la Banque centrale, et à la rue des Moukafihine, près du théâtre régional Triki Mahmoud, au centre-ville. Selon des sources dignes de foi, la municipalité a lancé des appels d’offres pour installer des abribus indispensables à des dizaines d’arrêts de bus urbains, notamment dans les quartiers densément peuplés d’Aïn Defla, Hadj Embarek, Gahdour, Zeghdoudi Laamri, 19 juin, Oued Maïz, nouvelle-ville et logements AADL. L’espoir est permis car selon nos informations, des sociétés ayant soumissionné ont été retenues par les autorités locales.

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