La montée des crimes à Jijel représente un défi préoccupant qui requiert une analyse minutieuse et des mesures efficaces pour y faire face. L’assassinat d’un jeune homme de 24 ans dans la commune de Kaous, située à 13 kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Jijel, le 09 mai dernier est un exemple frappant de cette tendance inquiétante. Cette situation soulève des interrogations sur les causes sous-jacentes de cette aggravation de la criminalité à Jijel. Des facteurs familiaux, sociaux, économiques peuvent constituer le terreau de cette délinquance. Il est impératif que les autorités locales et nationales prennent des mesures sérieuses pour lutter contre ce fléau. Cela pourrait impliquer le renforcement des forces de l’ordre, l’amélioration des programmes de prévention de la criminalité, l’investissement dans le développement économique pour réduire la pauvreté et le chômage, ainsi que l’éducation et la sensibilisation de la population aux conséquences de la violence. En outre, il est essentiel que la justice soit rendue de manière équitable et efficace pour dissuader les criminels potentiels et restaurer la confiance dans le système judiciaire. Finalement, la lutte contre la recrudescence des crimes à Jijel nécessite une approche holistique et coordonnée, impliquant tous les acteurs de la société, afin de garantir la sécurité et le bien-être de la population locale. La nouvelle du décès hier 11 mai de la mère du jeune homme assassiné à Kaous il y a deux jours, alors qu’elle se recueillait sur la tombe de son fils, ajoute une dimension déchirante à cette tragédie. Anéantie au plus profond de son être par la perte de son enfant, elle l’a rejoint dans la mort ce qui a plongé la population de la région dans une profonde consternation. Cette nouvelle tragédie met en lumière de manière poignante les conséquences dévastatrices de la violence sur les familles et la population dans son ensemble.
M. Bouchama
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