Abdelhak Saihi, ministre de la Santé, a insisté sur l’importance de rectifier et de revoir la perception traditionnelle du pharmacien, selon laquelle il n’est qu’un vendeur de médicaments, affirmant qu’il est un élément crucial et efficace dans le protocole thérapeutique du patient. Abdelhak Saihi qui intervenait, hier dimanche, à l’ouverture des travaux du Conseil National du Syndicat des Pharmaciens (CNOP) a expliqué que « le pharmacien ne doit pas être considéré comme un complément au traitement, mais qu’il a plutôt une grande importance dans le rétablissement du patient », appelant à « débattre » de la question de l’éthique dans la profession pharmaceutique, estimant que « c’est devenu plus qu’une nécessité ». Pour le ministre, il est temps de « réactiver » le processus de recherche dans le domaine pharmaceutique, notant qu’il a été négligé, avant de révéler que son département travaille à la création d’unités de recherche au sein des hôpitaux. Plus que cela, Saihi estime nécessaire « d’accorder une grande importance à ce point, afin de replacer le pharmacien dans la position scientifique qu’il mérite et de le considérer comme l’un des principaux acteurs du traitement ».
A. K.
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