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Khencehla : Barrage d’Oued Lazreg à Bouhmama :Un projet crucial pour le développement agricole

Le projet structurel et stratégique du barrage d’Oued Lazreg, très attendu par la population de Bouhmama, en particulier les agriculteurs, qui a connu des retards dus aux insuffisances des études, sera « bientôt » lancé, selon les déclarations du ministre de l’Hydraulique qui effectuait, en fin de semaine passée, une visite de travail dans la wilaya de Khencehla.

Situé à un kilomètre au sud-est de la commune de Bouhmama et à 60 kilomètres du chef-lieu de wilaya, il figure parmi les sept opérations du secteur de l’hydraulique incluses dans le programme complémentaire de développement accordé à la wilaya, comprenant la réalisation de réservoirs, la réhabilitation de réseaux et la mise en place de Stations d’Epuration des Eaux Polluées (STEP). Le montant mobilisé pour sa concrétisation est estimé à quatre milliards de dinars. Ce barrage, d’une capacité globale de l’ordre de 2,5 millions de mètres cubes, est destiné à l’irrigation de près de 500 hectares de terres situées en aval. Alloué dans le cadre du programme d’urgence accordé à Khenchela, ce projet, dont les études sont achevées, selon des sources concordantes de la wilaya, sera réalisé dans un délai ne dépassant pas les seize mois. Les travaux se dérouleront à un rythme satisfaisant, organisés en équipes selon les systèmes « 3X8 » et « 10X2 » (les équipes se succèdent toutes les huit et dix heures, NDLR), tel que spécifié dans l’appel d’offres. Le chantier de cet ouvrage hydraulique, d’une importance majeure pour le développement agricole de la région de Bouhmama, renommée pour sa production de pommes, notamment la variété « Golden » exportée, sera suivi rigoureusement par le département de l’hydraulique et les autorités locales, qui veillent également à la qualité des travaux. L’objectif principal des pouvoirs publics, à travers la mise en œuvre de ces programmes de développement, est d’améliorer les différents services publics, tels que l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement, l’irrigation, afin de répondre aux besoins croissants de la population.

K. Messaad / RC

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