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Restauration de l’ancien siège de la SNTA à Oum El Bouaghi : Les cendres laissent place à un marché couvert

Les travaux de réhabilitation de l’ancien siège de la SNTA (Société Nationale des Tabacs et Allumettes, NDLR) touchent désormais à leur fin. Pour rappel, cet espace, d’une superficie de 1.160 mètres carrés, a été le théâtre d’un incendie il y a quelques années, qui l’a complètement ravagé.

Présentant un aspect hideux depuis cet incident, il a enfin bénéficié d’une opération de réhabilitation pour un montant de près de 9,9 millions de dinars, avec un délai de réalisation fixé à quatre mois. Entamés le 12 février, les travaux devraient être entièrement terminés au mois de juin 2024. Le chef de l’exécutif, accompagné du président de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW), du président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) d’Oum El Bouaghi et des autorités civiles et militaires, a récemment effectué une visite sur le terrain pour inspecter le chantier. Il s’est intéressé à l’état de la bâtisse, qui a subi une rénovation du toit, la couverture des façades et l’installation de quatre rideaux électriques. Situé en plein centre-ville (rue Abbad Allaoua), ce bâtiment, une fois restauré, deviendra un marché de proximité, selon des sources concordantes. L’initiative d’en faire un espace commercial arrive à point nommé pour rapprocher les produits des citoyens, qui pourront ainsi effectuer leurs emplettes avec moins de contraintes. Cette opportunité est d’autant plus précieuse que le chef-lieu de la wilaya, avec une population dépassant les 130.000 habitants, ne dispose toujours pas d’un marché couvert digne de ce nom. Cette lacune force parfois les résidents à parcourir des kilomètres pour acheter des fruits et légumes, souvent à des prix excessifs, voire exorbitants par rapport à d’autres villes du pays. Une situation qui découle de l’absence d’éthique commerciale chez certains pseudo-commerçants, préférant installer leurs étals au bord des routes plutôt que de louer un local et exercer leur activité de manière légale. Pire encore, ceux-là mêmes n’acceptant pas la concurrence n’hésitent pas à intimider tout marchand ambulant qui tenterait de proposer ses produits à des prix plus abordables.

K. Messaad

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