Le film « Dinar » du réalisateur jordanien, Moawea Al Omari, a remporté le Grand prix de la 4ème édition du Festival international du film Imedghassen, clôturée mercredi soir au théâtre régional Dr. Salah Lombarkia de Batna.
Le film couronné, au terme de cette manifestation ouverte le 11 mai en présence du représentant du ministère de la Culture et des Arts, raconte le quotidien d’une fillette palestinienne réfugiée dans un camp en Jordanie qui ramasse chaque jour, sur une charrette qu’elle a elle-même bricolée, des objets recyclables qu’elle revend en fin de journée pour un Dinar, avec lequel elle s’achète de petites choses que souhaitent chaque enfant, dont de la nourriture pour son chat.
Le prix de la meilleure mise en scène a été décerné au réalisateur du film « Far » (loin), l’islandais Grunner Martinsdotti Schuler, celui du meilleur scénario, au film « Simo » d’Aziz Zoromba du Canada, celui de la meilleure image, au film « I promise you paradise » de Morad Mostafa d’Egypte, tandis que le prix du meilleur montage a été attribué au film « Trinou » d’Ilyes Blagui de Tunisie.
Le jury a attribué le prix du meilleur acteur à Elie Njeim de Chypre pour son rôle dans le film « A night of riot » et celui de la meilleure actrice à l’espagnole, Noria Florensa, pour son rôle dans le film « Syncopat ».
Le réalisateur du film « Inconnu », l’Algérien, Ahmed Zitouni, s’est vu décerné le prix du jury, composé notamment du Bulgare, Todor Chapkanov, de l’Iranien, Mustafa Zamani, et de l’Algérien, Tahar Boukela.
La clôture du festival s’est déroulée dans une ambiance bon enfant, en présence des invités du festival venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays et d’une foule nombreuse d’artistes, d’intellectuels et d’adeptes du 7ème art.
Dans son allocution à l’occasion, le commissaire du festival, Issam Taachit, a affirmé que la manifestation a réalisé dans son édition 2024 un bond qualitatif en termes des figures cinématographiques présentes, et de la haute facture des films entrés en lice, au nombre de 21 films de 17 pays.
Il a également estimé que cette édition constitue un premier pas vers « le professionnalisme » du festival qui vise à vitaliser la scène culturelle et cinématographique nationale et à promouvoir les atouts touristiques de la région.
La cérémonie de clôture a donné lieu à la présentation des invités du festival et des encadreurs des trois ateliers de formation sur « l’industrie du court métrage », « le scénario » et « l’art du comédien », en présence d’une pléiade d’artistes, dont Imane Nawal, Lydia Larini, Houria Behloul, Nadjia Laraf et le réalisateur, Ali Aïssaoui.
Les présents ont salué le programme de cette édition qui a vu la projection des deux films « Larbi Ben M’hidi », de Bachir Derrais, et de « Megdan between water and fire », du réalisateur, Todor Chapkanov, également président du jury du festival. Des projections qui ont été suivies de riches débats.
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