La cheffe de daïra d’El Kala a convié, la semaine passée, les gérants des structures d’hébergement telles que les hôtels, les dortoirs et les studios, à une réunion lors de laquelle ils ont exprimé les difficultés rencontrées pendant la saison estivale. Certains d’entre eux ont signalé les pénuries d’eau, une problématique récurrente dans cette ville phare du tourisme local, où les besoins en eau augmentent considérablement avec l’afflux massif d’estivants et de vacanciers, multipliant par dix la population habituelle. D’autres insuffisances ont été soulevées, notamment les coupures d’électricité, la prolifération des moustiques et l’état déplorable de nombreux accès et de l’éclairage public à l’intérieur de plusieurs cités. Il est donc nécessaire de ne pas se limiter à l’entretien des routes principales, des entrées, des sorties et du centre-ville, mais également d’améliorer les infrastructures intérieures des cités afin de présenter une bonne image de la ville aux vacanciers. Par ailleurs, les prix excessifs pratiqués dans la location et la restauration, tels que la vente de bouteilles d’eau minérale de 1,5 litre à des tarifs allant de 80 à 100 dinars par certains commerçants, sont inacceptables. L’hygiène dans les restaurants ainsi que la qualité des produits frais tels que les glaces, les viandes et les poissons ont été évoqués par les participants, qui ont mis l’accent sur la nécessité d’un contrôle renforcé. Il incombe donc aux autorités compétentes telles que la Direction du Commerce et de la Protection des exportations (DCP), les services d’hygiène de la commune et la police de lutter contre ces pratiques préjudiciables à la santé publique. Notons, enfin, qu’un prix récompensant la meilleure structure d’hébergement sera bientôt instauré. Une commission définira les critères et les conditions d’attribution.
Iheb
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