La Direction des Équipements Publics (DEP) de la wilaya de Batna a lancé des appels d’offres pour la réalisation de plusieurs projets dans le secteur de l’éducation. Les résultats de la première phase des concours destinés aux ingénieurs-architectes ont été dévoilés, portant sur l’étude et le suivi de la réalisation d’un lycée de 1.000 places dans le nouveau quartier résidentiel des 880 logements au chef-lieu de wilaya, ainsi que d’un autre établissement du même type à Barika.
Un lycée de 800 places avec demi-pensionnat à Oued El Ma est également prévu, en plus de l’étude et de l’équipement de 92 classes d’extension dans d’autres établissements de l’enseignement secondaire. Par ailleurs, la réalisation d’un Collège d’Enseignement Moyen (CEM) est prévue dans la cité des 400 logements à Aïn Touta, ainsi qu’un autre à Merouana et un complexe scolaire dans le quartier des 1.200 logements du chef-lieu de wilaya. De plus, l’achèvement d’une école sur un site de 480 logements dans le pôle urbain de Hamla est prévu. En parallèle, des consultations ont été lancées pour la construction d’un stade scolaire à Aïn Yagout et un autre à Tazoult. Toujours en prévision de la prochaine rentrée scolaire, les travaux sont en voie d’achèvement sur un projet de construction d’un établissement secondaire d’une capacité de 600 places, avec un système demi-pension de 300 places à Sidi Manser, selon les mêmes sources, confirmant un taux avancé de réalisation permettant sa réception dès la prochaine rentrée scolaire. Cela mettra fin aux difficultés rencontrées par des centaines d’élèves, contraints de fréquenter des établissements à Tazoult et Timgad. Dans un contexte connexe, la commission de l’éducation de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) a enregistré ce qu’elle considère comme un soulagement avec la réception attendue de nouvelles écoles secondaires, portant le nombre total des lycées à 92 et des CEM à 183, en attendant les nouveaux établissements. Elle confirme que certaines lacunes persistent, principalement liées à la surcharge des classes, comme celle vécue dans la commune de Lazrou, où les élèves sont même contraints de se déplacer ailleurs pour étudier.
Nasreddine Bakha
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