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Promotion de l’éco-tourisme à Ben Azzouz : On innove et fait d’une pierre deux coups !

Joignant l’utile à l’agréable, la daïra de Ben Azzouz, située à soixante kilomètres à l’est de Skikda, a lancé une vaste opération de création d’espaces de détente et de loisirs tout autour de la zone humide de Guerbes Sanhadja. De nombreux sites aménagés dans des régions végétales et aquatiques ont déjà vu le jour, dans le respect total de l’environnement, à l’image de celui créé entre la localité de Diar El-Djadri et le village touristique de La Marsa.

Qualifiée de « grand succès », cette initiative a eu l’effet escompté sur la population locale et les passants. En attendant les vacances scolaires, ces lieux de repos et de détente reçoivent déjà chaque week-end des centaines de familles qui fuient le stress pour profiter un tant soit peu de la nature à l’état sauvage. Pour beaucoup d’amoureux de la nature rencontrés sur les lieux, cette initiative est à encourager et à pérenniser, surtout lorsqu’on sait que le contact avec la nature est bénéfique pour la santé, notamment en termes de réduction du stress et de la fatigue. Les pouvoirs publics souhaitent renforcer l’importance de la proximité de la nature pour la santé, en protégeant les écosystèmes, uniques en leur genre, dont dispose la région. La zone de Filfila, ainsi que la zone humide, à l’est de la wilaya de Skikda, sont réputées pour leurs immenses étendues sablonneuses. Le complexe de Guerbes Sanhadja, qui comporte quatorze sous-zones humides, a été classé en 2001 sur la liste de Ramsar. D’une superficie totale de 42.100 hectares, dont plus de 28.000 hectares de marécages, ce lieu présente une valeur particulière pour le maintien de la diversité biologique en raison de la richesse et de la diversité de sa faune et de sa flore, selon des experts. Ce site est une grande plaine littorale totalement sablonneuse, bordée à l’ouest par les collines côtières de Skikda et à l’est par le massif forestier côtier de Chetaibi. Approchés à ce sujet, les élus du village touristique de La Marsa estiment que la création de ce genre d’espaces vise à protéger ce site et à lui permettre de jouer son rôle de carrefour bioclimatique, susceptible d’entraîner une richesse élevée de la biodiversité. En effet, le massif dunaire continental de la plaine a pratiquement disparu en raison du pillage de son sable, un produit de qualité très utilisé dans la construction.

B. Salah-Eddine

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