Outre les chiens errants et la décharge sauvage abandonnée qui jonchent les bas-côtés de la chaussée, une partie de la route mal éclairée menant à la cité Dorban, située au-dessus de l’hôpital éponyme, est devenue impraticable à la circulation automobile avec le temps. Certaines personnes qui continuent de fréquenter ce quartier, composé essentiellement de nouveaux logements attribués par les autorités aux bénéficiaires, ont maintes fois agressé des citoyens à la faveur de l’obscurité qui règne dans cette voie publique et cette cité. « Nous avons porté nos doléances à qui de droit pour que l’éclairage public soit rénové dans les meilleurs délais, mais celles-ci sont restées lettre morte. En outre, alors que la circulation automobile est difficile, la route est toujours défoncée et parsemée de nids-de-poule », nous a déclaré Chérif, un des habitants de cette nouvelle cité. Ce cadre travaillant dans une administration publique nous a fait savoir que plusieurs véhicules ont été endommagés à cause du mauvais état de la route. « À cause du mauvais état de cette route, j’ai dépensé beaucoup d’argent parce que j’ai dû changer à deux reprises les rotules de suspension de ma voiture qui saccadait », a poursuivi Chérif. Selon des témoignages de certains riverains, les travaux de construction des bâtiments entamés en amont de cette zone d’habitation urbaine sont à l’origine de la dégradation de la route empruntée à longueur de journée par des engins et des camions. « Cette route étroite, dont le passage des voitures de tourisme est difficile surtout quand celles-ci croisent des camions transportant des matériaux de construction, mène à la cité Dorban, nichée au-dessus de l’hôpital Pont-Blanc », a fait savoir un groupe d’habitants. Par ailleurs, les résidents interpellent les responsables pour qu’ils prennent en charge leurs problèmes liés à l’amélioration de leur cadre de vie.
Nejmedine Zéroug
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