Au Front des Forces Socialistes (FFS), on met d’ores et déjà le cap sur le scrutin portant renouvellement partiel de la composante du Conseil de la nation, prévu fin décembre prochain. La direction nationale du vieux front de l’opposition a instruit les structures régionales d’organiser des primaires pour désigner les candidats devant représenter le parti à ce scrutin. Initialement prévues pour samedi prochain, ces primaires seront fort probablement reportées, pour deux raisons. D’abord pour laisser le temps à la direction nationale de trancher la position du parti à l’égard des présidentielles. Ensuite, il y a le fait qu’au 14 mai passé, délai imparti pour le dépôt des candidatures au Conseil de la nation, seul un postulant s’est manifesté, en la personne du président de l’Assemblée Populaire de la Wilaya (APW) de Tizi Ouzou, Mohammed Klalèche, qui avait déjà été membre de la chambre haute du Parlement, alors qu’à Béjaïa, deux élus locaux se sont manifestés pour briguer le second poste de sénateur qu’occupe un cadre du parti. Selon un cadre du parti, contacté hier lundi, la direction nationale du FFS ferait tout pour arriver à un « candidat du consensus » à Béjaïa et ainsi éviter des primaires, comme c’est le cas à Tizi Ouzou, les deux seules wilayas où le FFS se présentera, contrairement à février 2022, lorsque le parti a nourri le fol espoir de s’emparer du siège en jeu à Alger. Pour rappel, le FFS compte quatre membres au sein du Conseil de la nation, dont son premier secrétaire national, Youssef Aouchiche.
A.K
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