Afin de désengorger la circulation au centre-ville, la commission des transports de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Constantine a décidé de déplacer la station de taxis desservant la ligne du centre-ville d’Ali Mendjeli, de la rue Aouati Mustapha (route de Sétif) à la cité Bardo. Cette initiative vise à réduire les embouteillages et à mettre fin au désordre dans cette zone. Farid Bouaroudj, président de la commission, a expliqué qu’une commission a choisi le nouvel emplacement sur la rue Rahmani Achour (Bardo), sous la mosquée Chentli. Cette commission conjointe inclut les services de sécurité, les syndicats de taxieurs, la direction des Transports et la commune. Cette décision a pour objectif de désencombrer la rue Aouati Mustapha, très congestionnée, notamment après la fermeture de l’entrée de la rue Rahmani Achour pour les besoins de l’hôtel Cirta. Les travaux d’aménagement du nouveau site commenceront immédiatement et les taxis suivront désormais un itinéraire modifié : ils entreront et sortiront du centre-ville par la rue Rahmani Achour. Les taxis desservant la ligne d’El Khroub et la gare routière de l’Est resteront dans la partie haute de Bardo. Des démarches sont en cours pour déplacer les stations des lignes vers Sidi M’Cid et Hamma Bouziane, qui bloquent actuellement l’entrée de la délégation communale de Sidi Rached. Cette mesure vise à éliminer le chaos de la rue Aouati Mustapha, souvent encombrée par un stationnement anarchique, ce qui donnait une image négative du centre-ville. Cependant, le mauvais état de l’escalier reliant le centre-ville à Bardo, essentiel pour accéder à la nouvelle station, constitue un problème urgent à résoudre en raison de sa dangerosité et de son manque d’éclairage nocturne. La fermeture de l’entrée de la rue Bardo à côté de l’hôtel Cirta a aggravé la situation, provoquant des embouteillages qui s’étendent au-delà des heures de pointe et ralentissent la circulation dans les artères avoisinantes comme la rue Abane Ramdane. La rue Aouati Mustapha est devenue un goulet d’étranglement permanent, forçant les conducteurs à utiliser le rond-point face à la maison de la culture Mohamed Laid Al Khalifa, rendant l’accès via Bardo impossible. Ce chaos généralisé a causé une crise du transport, notamment sur la ligne Ali Mendjeli, où les chauffeurs de taxis refusent de s’y rendre aux heures de pointe, entraînant de longues files d’attente pour les passagers. Les autorités ont par conséquent ouvert la route de Kerkri derrière l’hôtel Cirta pour faciliter l’accès au centre-ville depuis la rue Rahmani Achour et la rue Zaabane. Toutefois, cette voie est peu utilisée par les conducteurs, qui la trouvent peu pratique en raison des difficultés de circulation qu’ils rencontrent en rejoignant le centre-ville via le pont Sidi Rached.
R. S.
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