Des chauffeurs de taxi assurant le transport des usagers de la station du centre-ville vers Oued Forcha et vice versa ont préféré couper le moteur et laisser leurs véhicules stationnés à Souidani Boudjemaâ, sous le regard impuissant des citoyens attendant leur tour depuis une demi-heure. « On ne sait pas où sont partis les chauffeurs. Cela fait un bon moment que nous les attendons mais leurs taxis sont stationnés ici. S’ils ne veulent pas travailler ou s’ils ont des affaires personnelles ou familiales à régler, ils doivent quitter la station et laisser leurs collègues travailler. Ils n’ont pas le droit d’occuper la station s’ils n’ont pas l’intention de travailler », a signalé un groupe d’usagers. Sur le boulevard Souidani Boudjemaâ, où se trouve la station de taxis située devant la station éponyme de transport urbain, des usagers attendaient désespérément leur tour sous une pluie battante alors que des véhicules stationnés, dont les chauffeurs étaient absents, se trouvaient à quelques mètres d’eux. « Les chauffeurs de taxi ne veulent pas nous prendre. Je dois aller chercher mon fils de l’école primaire Aïnouz Abdelaziz. Il est déjà onze heures. Je suis en retard. Dans une quinzaine de minutes, mon enfant sort de l’école. Il ne peut rentrer tout seul à la maison parce qu’il n’a que sept ans. Je peux prendre le bus mais j’arriverai en retard à cause des nombreux arrêts », a raconté une jeune femme. Les responsables de la direction des Transports devraient sévir contre ces chauffeurs de taxi qui imposent leur diktat afin que cela ne se reproduise plus.
Nejmedine Zéroug
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