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Marché du boulevard du Volontariat à Guelma : Mercuriale en baisse, consommateurs aux anges

Depuis quelques jours, les consommateurs sont enchantés par les prix pratiqués par les vendeurs établis au marché couvert du boulevard du Volontariat, situé au chef-lieu de la wilaya de Guelma, qui ne désemplit pas. Dans ce contexte, nous avons effectué avant-hier, lundi 20 mai, une virée dans cet espace commercial populaire pour nous enquérir de visu de la réalité des faits. Les légumes sont désormais accessibles aux familles de condition modeste. Qu’on en juge : la pomme de terre est cédée entre 65 et 90 dinars le kilo, l’oignon vert à 25 dinars, l’ail de saison à 80 dinars, la tomate fraîche entre 50 et 60 dinars, et les courgettes et aubergines à 70 dinars. Les carottes, les navets et les concombres sont affichés au prix de 60 dinars le kilo, les haricots verts sont proposés à 200 dinars, les artichauts violets à 100 dinars, les petits pois à 200 dinars et la salade verte à 140 dinars. Des clients ont saisi cette opportunité pour remplir leurs couffins et assurer les provisions d’une semaine. Indéniablement, les fruits ont enregistré une baisse significative. En effet, les prix proposés sont raisonnables : les oranges sont affichées entre 70 et 150 dinars, et les pêches, les abricots, les prunes, les fraises, les citrons et les nèfles sont vendus à des tarifs allant de 140 à 180 dinars le kilo, selon les variétés. En outre, les grosses pastèques du sud du pays sont proposées sous forme de tranches enveloppées de papier film à 100 dinars le kilo et le melon à 140 dinars. Visiblement, les pères et mères de famille, ravis de cette aubaine, n’hésitent pas à acheter plusieurs fruits pour faire plaisir à la maisonnée et surtout aux enfants. Par ailleurs, le kilo de poulet évidé coûte désormais entre 320 et 340 dinars, alors que dans un passé récent, il caracolait à 560-580 dinars. Des ménagères achètent quelques pièces pour agrémenter les menus et rôtir un poulet. D’autre part, des boucheries vendent désormais de la viande importée, à savoir du veau sans os à 1.200 dinars, et de l’agneau à 1.850 dinars, alors que la viande locale est respectivement cédée à 2.400 dinars et 2.750 dinars le kilo. Les œufs ont accusé une chute significative, puisque le plateau de trente unités qui était vendu tout récemment à presque 600 dinars l’est actuellement entre 360 et 400 dinars. Une mère de famille que nous avons rencontrée dans ce marché nous déclare : « Je suis heureuse car les prix ont dégringolé et les familles de condition modeste ont la possibilité de s’approvisionner. Pourvu que ça dure ! ».

Hamid Baali

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