Les usagers de la voie de contournement entre Jijel et Béjaïa, au lieudit Boulekhmass dans la commune de Ziama Mansouriah, à 43 kilomètres à l’ouest du chef-lieu de Jijel, expriment un profond mécontentement face à la situation actuelle. Lors de notre passage avant-hier, lundi 20 mai, nous avons constaté des dizaines d’automobilistes bloqués pendant des heures dans des files d’attente interminables en raison de la congestion sur certains tronçons.
Ce problème entrave non seulement la mobilité des usagers, mais également l’économie locale, perturbant les échanges commerciaux et décourageant les visiteurs potentiels. Face à cette situation critique, les autorités sont appelées à intervenir de toute urgence pour trouver des solutions. La réparation et la réouverture rapide de la route nationale 43, qui s’est effondrée le samedi 20 avril, sont des priorités absolues. Cette voie est essentielle pour relier efficacement les régions et faciliter les déplacements des habitants ainsi que des visiteurs, surtout avant la période estivale où l’affluence est maximale. Par ailleurs, l’achèvement de l’autoroute Djendjen-El Eulma est également crucial. Bien que ce projet vital pour la région soit en chantier depuis plus de neuf ans, aucun tronçon n’est encore ouvert à la circulation, laissant la population locale et les voyageurs dans une situation précaire en termes de mobilité. Cette situation frustre et déçoit les habitants qui attendent depuis longtemps les avantages promis par cette infrastructure majeure. L’autoroute Djendjen-El Eulma est censée non seulement fluidifier le trafic, mais aussi stimuler le développement économique en favorisant les échanges commerciaux et le transport des marchandises. Son achèvement est donc impératif pour répondre aux besoins de la population et contribuer au progrès socio-économique de la région. Les retards dans la réalisation de ce projet soulignent l’urgence d’une action concrète pour surmonter les obstacles et accélérer le processus de construction.
M. Bouchama
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