Les deux dernières décharges sauvages qui empoisonnaient l’existence des habitants des localités d’Amoula et d’El Kelkhia, dans la commune de Rouached, viennent d’être rasées. Le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC), Achebi Abdelhakim, a indiqué avant-hier, dimanche 26 mai, à L’Est Républicain, que ses services, en collaboration avec la société civile locale, ont organisé deux opérations de volontariat pour éradiquer les deux derniers dépotoirs sauvages qui subsistaient sur le sol de la commune. Notre source affirme que les services municipaux, aidés par des engins de particuliers et une escouade de bénévoles, ont organisé, vendredi 24 mai, une opération de volontariat ayant permis l’éradication du dépotoir sauvage de la région de Kelkhia. « Ce site s’est transformé, au fil des années, en un dépotoir illicite des déchets solides. Les riverains y déversaient tous les gravats et débris solides issus des opérations de démolition des constructions. Il posait un vrai problème de santé publique et avait des incidences visibles sur la physionomie de la région. Vendredi, on l’a rasé grâce à la ‘’touiza’’, à laquelle ont participé des citoyens, des entrepreneurs et des travailleurs de la commune ». Notre source a précisé qu’une première opération du genre avait été organisée le vendredi 17 mai et avait ciblé l’autre dépotoir sauvage de la commune, celui qui enlaidissait la région d’Amoula. « C’était un site sauvage pour les rejets domestiques. En plus des dangers avérés qu’il représentait pour la santé des riverains, ce dépotoir avait été, plus d’une fois, le point de départ d’incendies qui avaient gagné la forêt de la région, toute proche », nous explique le maire. Celui-ci révèle que sa municipalité a fermé définitivement ce dépotoir. Il précisera que, désormais, les ordures ménagères de la commune seront acheminées vers le Centre d’Enfouissement Technique (CET) de la commune de Mila. « On vient de conclure un contrat de partenariat avec le CET de Mila. Dorénavant, tous les déchets seront transportés à cet établissement public », dira Achebi. Notre interlocuteur souligne, dans cet ordre d’idée, que les services de la voirie municipaux possèdent une flotte de cinq camions à bennes-tasseuses. « On a cinq camions. L’un est neuf, on vient de l’acquérir pour 700 millions. Les quatre autres sont dans un état bon à moyen », précisera-t-il. Signalons que selon le maire, les services de nettoiement couvrent l’ensemble du territoire de la commune.
K. B.
photo d’illustration
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