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Association Biskra La Verte : Un troisième cambriolage et des interrogations

Le siège de l’Association Biskra La Verte (ABLV), situé au jardin public du 5 juillet 1962 (J’nen Beylek) de la ville de Biskra, a été, dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 mai, et pour la troisième fois en moins de quatre ans, la cible de cambrioleurs qui ont dérobé une citerne d’eau en plastique de 1.000 litres et quelques outils, a-t-on appris.

Cette énième forfaiture dont est victime l’ABLV, laquelle active pour la préservation de J’nen Beylek et la diffusion d’une culture environnementale et écologique au sein de la population, a mis ses membres dans un état de colère et de consternation indescriptible. Ils ne comprennent pas comment des voleurs peuvent rentrer dans cet espace clôturé et surveillé et agir en toute impunité alors que la cabine qui leur sert de bureau et de laboratoire est juste en bordure de la rue de la République. « Désormais, on vit dans un patelin où les choses vont de plus en plus mal pour le citoyen. L’espoir d’une vie meilleure s’amenuise de jour en jour. Il ne nous reste plus qu’à quitter ce bled où les voyous, les tordus et les incultes s’accaparent, chaque jour, des biens d’autrui en foulant toutes les valeurs qui nous ont été inculquées par les anciens. Comment expliquer et accepter qu’une cabane clôturée de Zimmerman surmonté de barbelés, donnant sur la plus belle rue de la cité, répondant au doux nom de Rue de la République, abritant une modeste association protectrice de l’environnement, soit victime d’un acte aussi abject. Cette citerne était nécessaire et vitale pour les jeunes pousses que les membres de l’ABLV essayent tant bien que mal de faire croitre afin de sauvegarder les espèces rares qui font le charme du jardin public, cher à la population et aux retraités de notre ville », a confié Nacer Hanine, en portevoix des membres de l’ABLV. Ceux-ci sont manifestement traversés par une vague d’amertume et de dégoût. Ils ont déposé une plainte auprès de la cinquième Sûreté urbaine de Biskra en espérant que « les sauvages, incultes, va-nu-pieds et malandrins » qui ont commis ce larcin seront identifiés et punis à la hauteur de leur méfait.  

Hafedh Moussaoui

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