Tenant compte des nombreuses protestations adressées par les automobilistes qui stationnent quotidiennement leurs véhicules dans les parkings municipaux gérés par des locataires indélicats, les services de la commune de Constantine viennent d’adresser des mises en demeure à ces locataires. Ils les ont sommés de mettre fin aux augmentations opérées. Ces gardiens de parkings auraient fait passer le tarif de cinquante à cent dinars, soit une augmentation de 100 % pour le stationnement d’un seul véhicule, provoquant des protestations véhémentes et le refus des clients de se plier à ce nouveau tarif. C’est l’élu Abdelghani Messai qui a soulevé ce problème lors de la réunion extraordinaire de l’Assemblée Populaire Communale (APC) qui s’est tenue récemment, en déclarant que ces gardiens de parkings ne respectent plus le tarif officiel de stationnement et ont provoqué une grande pagaille. La réponse est venue du directeur du patrimoine de la commune, qui a fait savoir aux membres de l’assemblée présents qu’il venait d’adresser des mises en demeure aux locataires des parkings, les sommant de respecter le tarif officiel fixé à cinquante dinars le stationnement. L’opportunité de cette session extraordinaire a permis aux services communaux concernés de faire un inventaire de ces espaces de stationnement des véhicules, révélant l’existence, dans la commune de Constantine, notamment au centre-ville, de cinq grands parkings pouvant accueillir plus de 250 véhicules. Parmi ces parkings publics, on compte celui existant à proximité de l’hôpital El Bir, le parking de la rue Tatache, de l’Onama, celui de la rue Abdesselem Khiat, celui du jardin Guessoum (plus connu sous le nom du jardin Gambetta situé à la rue des Cousins Boufenara au centre-ville), et enfin celui de la cafétéria de la cité Boumerzoug. Les mesures prises par la mairie dans ce domaine ne manqueront pas de mettre de l’ordre dans ces parkings, dont la plupart ont été décriés ces dernières semaines par la population, soulevant l’ire des automobilistes à qui on a demandé le paiement de cent dinars pour le stationnement. Ce phénomène a souvent provoqué des accrochages entre les gardiens des parkings et les automobilistes en stationnement, qui ont refusé catégoriquement de se conformer aux nouveaux tarifs.
A. Mallem
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