La croissance de l’économie algérienne devrait atteindre un taux de 4% en 2024, selon le dernier rapport des perspectives économiques en Afrique de la Banque africaine de développement (BAD), dévoilé jeudi à Nairobi.
Ainsi, la BAD a revu sensiblement à la hausse le taux de croissance prévu pour l’Algérie pour 2024, à 4%, contre 2,7% prévu dans l’édition 2023 du même rapport.
Pour l’année prochaine, la BAD table sur une croissance de 3,7% pour l’économie algérienne, soulignant que les performances prévues seront portées notamment par les secteurs de l’industrie, la construction, les services ainsi que par le secteur des hydrocarbures, avec une hausse des exportations qui se maintiendra à 5 % en 2024 et 2025.
S’agissant de l’inflation, elle devrait continuer sa tendance baissière pour atteindre 6,8 en 2024 et 5,7% en 2025, une « chute » qui sera réalisé grâce à l’augmentation de la production agricole, selon le rapport.
Le compte courant devrait bénéficier d’une stabilité prévue sur les marchés internationaux des hydrocarbures et rester excédentaire, d’après les chiffres de l’institution financière panafricaine
Par ailleurs, la BAD a souligné que l’élection présidentielle qui se tiendra en septembre 2024 n’était pas considérée comme un risque macroéconomique, « compte tenu de la stabilité du contexte sociopolitique national ».
Concernant le défi de diversification économique, la BAD a salué la vision de l’Etat algérien de consolider la reprise économique et d’améliorer le climat des affaires tout en accélérant la transition numérique et en développant les secteurs moteurs du développement et de la croissance économique, notamment l’agro-industrie et la pêche.
L’institution recommande, dans ce cadre, de continuer à soutenir à court terme, les industries locales et d’investir dans les technologies nécessaires à la stratégie d’industrialisation (économie numérique et digitalisation en particulier).
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