Annoncé en grandes pompes en 2017, suite à la visite de l’ancien président de la Fédération Algérienne de Football (FAF), Kheireddine Zetchi – accompagné de membres du Bureau fédéral et de Rabah Saadane, ancien sélectionneur national – le projet de construction d’un complexe sportif à Riadath, dans la commune de Zitouna (wilaya d’El Tarf), fait son bonhomme de chemin depuis.
Un projet, faut-il le rappeler, idéalement situé dans un cadre paradisiaque en pleine forêt, à quelques encablures de la station thermale de Sidi Trad, et dont les retombées socio-économiques seront indéniables pour la région. Cette infrastructure, censée empêcher les stages de préparation à l’étranger coûteux en devises pour les équipes de football et autres sportifs, ne cesse pourtant de faire du surplace, pour ne pas dire d’être reléguée aux calendes grecques. Une lueur d’espoir a récemment éclairé son devenir avec le déplacement, en fin de semaine passée, d’un ingénieur en urbanisme dépêché par le Bureau fédéral. Accompagné de la Directrice de la Jeunesse et des Sports (DJS) d’El Tarf, du président de la ligue de football et d’élus de la commune de Zitouna, cet ingénieur s’est rendu sur le site qui s’étend sur plusieurs hectares pour faire le point sur les mesures à prendre et les modalités de concrétisation du projet. Il a fait savoir qu’un appel d’offres pour les études sera lancé, ce qui constitue une bonne initiative. Cependant, les plus sceptiques doutent de sa concrétisation pour la simple et bonne raison que la situation financière de notre institution footballistique est peu reluisante. En effet, selon le dernier bilan financier et moral présenté par le président de la FAF, l’ardoise est vraiment salée, la facture s’élevant à environ 800 milliards. À moins que des financements extérieurs n’interviennent, ce qui est loin d’être évident, la réalisation de cette infrastructure semble difficile pour le moment. Il est utile de rappeler que d’autres projets, comme le complexe touristique de Messida qui devait être financé par Sonatrach et dont les études ont été achevées en 2006 pour un milliard, sont restés lettre morte.
Iheb
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