Dans une correspondance adressée au secrétaire général de la wilaya, dont nous détenons une copie, le président de la coordination des comités de quartiers de la wilaya d’Annaba attire l’attention sur les problèmes rencontrés par les citoyens. Le président souligne que la circulation dans la ville d’Annaba est devenue infernale, en particulier aux ronds-points d’Oued Forcha et d’Ibn Rochd, en raison de manque de feux tricolores. En outre, les taxis occupent la plupart des espaces de la ville, entravant ainsi la fluidité du trafic, a-t-il mentionné. Il a été évoqué que les stations Kouche Nourredine et Souidani Boudjemaâ étaient programmées pour une rénovation totale, ce qui permettrait de gagner de l’espace et d’améliorer la circulation. Les citoyens demandent également l’accélération des travaux d’expansion de la gare routière Mohamed Mounib Sandid. En matière de transports maritimes, selon la correspondance, la création de promenades ou de voyages par bateau vers les villes côtières à partir du port d’Annaba serait bénéfique pour tous. Cela permettrait aux citoyens de profiter de voyages de plaisance vers les villes des wilayas d’El Tarf, de Skikda et de Jijel, entre autres. Le comité des quartiers propose également la construction d’un parking à étages à la station Souidani Boudjemaâ pour alléger les artères de la ville et éviter les stationnements anarchiques. Il citera aussi les marchés de proximité, tels que ceux d’Oued Eddeheb, d’Oued Forcha et de Bouzered Hocine, réalisés à coups de fortes sommes d’argent, qui sont désormais abandonnés. Et d’ajouter qu’une anarchie est observée dans les quartiers populaires, marquée par la présence de marchands ambulants informels et de véhicules utilitaires de marchands de fruits et légumes provenant des wilayas voisines. Ceux-ci occupent les espaces publics, tels que les chaussées et les trottoirs. D’autre part, il a été mentionné que les ascenseurs sont en panne, notamment dans les tours du Belvédère, ce qui désespère les habitants des étages supérieurs, malgré le paiement de la taxe d’habitation. De même que les salles de sport, ayant permis l’émergence de champions de haut niveau, qui subissent des dégradations et un abandon total, comme les salles omnisports de Bouzered Hocine et Charazed. Le comité se demande quand le quartier de Béni M’Haffeur sera pris en charge, après avoir délogé ses anciens occupants et les avoir relogés à Draâ Erich ou Kalitoussa. « Que devient le projet qui a donné lieu à un concours entre les bureaux d’études ? », s’interrogent-ils. Par ailleurs, le quartier des Peupliers de la plaine ouest nécessiterait une réparation de la station de relevage des eaux pluviales et des eaux usées, en raison de canaux enterrés à cinq mètres de profondeur. La direction des Ressources en eau a réinstallé les canaux à trois mètres de profondeur dans la cité des 1.172 logements, réduisant ainsi le risque d’inondations ou de rejets d’eaux usées. Il reste à reprendre le réseau de la cité des 1.028 logements, où les habitants sont exposés à des maladies d’origine hydrique.
Ahmed Chabi
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