Les jeunes de la Colonne, du centre-ville, de la cité Auzas, et de l’ancienne usine à gaz, après avoir interpellé en vain les élus locaux sur la situation déplorable du stade « El Houria », ex-square Randon, ont décidé de porter leur plainte au wali, Abdelkader Djellaoui. Ils estiment qu’il constitue la seule solution envisageable pour résoudre leur problème. Cette infrastructure sportive, datant de l’époque coloniale, est laissée à l’abandon depuis des années, sans aucune intervention de rénovation ou d’entretien. Située à proximité du jardin public « El Houria », cette petite enceinte sportive comprend des terrains de football, des terrains de réplique ainsi qu’un espace dédié à la pétanque et aux sports collectifs tels que le basketball et le volleyball. « Nous n’avons nulle part où jouer au football. Le terrain en terre battue présente un risque de blessures pour les joueurs, en plus de l’inhalation des poussières qu’il dégage », ont déclaré des jeunes du quartier de la Colonne. « C’est pourquoi nous demandons aux autorités locales, dirigées par le wali, d’entreprendre des travaux d’aménagement et de rénovation du stade El Houria, tels que l’installation d’une pelouse synthétique et la construction d’une tribune », ont-ils ajouté. « Une fois rénové, ce stade pourrait grandement contribuer au développement du football local et à la détection de jeunes talents prometteurs », a renchéri un entraîneur-éducateur travaillant dans une école de football. « Il est grand temps d’entreprendre des travaux pour rendre cette infrastructure accessible aux jeunes de divers quartiers et cités. Ce stade pourrait également être utilisé par les collèges Émir Abdelkader, George Isaac, Souidani Boudjemaâ et Max Marchand, ainsi que par les écoles primaires Bouzered Hocine et Amar Keblouti », a conclu ce technicien.
Nejmedine Zéroug
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