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Soutien à la candidature du président Tebboune : Bengrina claque la porte de la coalition des quatre

Abdelkader Bengrina, manifestement doublé par son égo, qui est en train de lui jouer un mauvais tour, entend garder le monopole et le leadership du soutien à la candidature d’Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat. Ce qui est d’ailleurs à l’origine des remontrances qui lui ont été faites, samedi passé, par le secrétaire général du FLN, Abdelkrim Benmbarek, partisan de jouer collectivement le soutien au chef de l’État. Mais il ne l’entend pas de cette oreille, Bengrina, décide dans une réaction de mauvaise humeur de claquer avec fracas la porte de l’embryonnaire coalition, qui se retrouve désormais constituée de trois partis, à savoir le FLN, le RND et El Moustakbel. Les délégués de ce trio, réunis hier dimanche au siège d’El Moustakbel pour travailler à la mise en place d’un calendrier d’activités (conférences thématiques, sorties sur le terrain) pour leur précampagne électorale, se sont vus signifier par les envoyés du chef d’El Binaa la décision du divorce. Sans plus d’effusion sur les causes de la rupture unilatérale de Bengrina, qui a présidé, le même jour et à la même heure, un raout de plusieurs chefs de petits partis, qui ont choisi de jouer son jeu. Du coup, avant même de lever le voile sur ses intentions, Il se voit offrir le soutien de deux coalitions, qui entrent ainsi dans une sorte de compétition, dont les ressorts restent difficilement saisissables pour l’observateur. Loin de ces vaguelettes qui remuent la périphérie du camp présidentiel, quelques frémissements sont observés ailleurs, plus précisément chez le RCD qui a décidé de… ne pas décider pour le moment, s’agissant de sa participation ou non à la présidentielle. En effet, la décision finale se fera lors d’un Conseil national, prévu fin juin. L’autre coalition, dite pour la « Stabilité et la Réforme », qui a décidé de soutenir la candidature de Belkacem Sahli de l’ANR, semble avoir pris une longueur d’avance, car épargnée par le problème du leadership. Ses équipes d’experts travaillent ainsi à la mise en forme du programme qui sera défendu par le candidat. Quant au FFS, l’heure est à la préparation du congrès extraordinaire pour la désignation du candidat du parti à la présidentielle. Un exercice loin d’être une partie de plaisir pour la direction du parti, qui doit redoubler d’arguments pour faire avaler à sa base une participation qui ne réunit pas tous les suffrages. Dans l’attente que les choses se cristallisent, une date se profile à l’horizon : le 12 juin, jour de la convocation du corps électoral par le président de la République.

H. Khellifi

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