Annoncé depuis longtemps, le projet de train transfrontalier reliant les villes d’Annaba et de Tunis est sur le point d’être concrétisé, selon une source proche de la Société Nationale de Transport Ferroviaire (SNTF). Après des mois d’intenses préparatifs, un premier voyage expérimental a été organisé avant-hier, jeudi 6 juin, au départ de la gare d’Annaba à destination de la capitale tunisienne, via la station de Ghardimaou, indique notre source. Cette dernière affirme également que ce train spécial, transportant une délégation de représentants de la SNTF, dont le directeur général, est arrivé à bon port. Et d’ajouter que les officiels algériens ont été accueillis avec tous les honneurs par leurs homologues tunisiens de la Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens (SNCFT). Nous apprenons également que ce premier test a démarré hier, vendredi 7 juin, avec les équipes techniques en direction de la gare d’Annaba. Cela a eu lieu après que les délégations de la SNTF et de la SNCFT, présidées par les directeurs généraux des deux sociétés, ont discuté afin de finaliser les derniers préparatifs liés à la reprise du trafic ferroviaire entre les deux pays. Notre source croit savoir que la mise en service du train transfrontalier interviendra à l’occasion des festivités du 5 juillet, après l’achèvement des procédures convenues avec les polices des frontières et les douanes tunisiennes et algériennes. Il convient de signaler que le directeur de la Police Aux Frontières (PAF), Arslen Deriad, était en visite de travail dans la wilaya de Souk-Ahras. Il y a inspecté les locaux et les dépendances de la gare ferroviaire de la ville chef-lieu, en présence du wali et du premier responsable de la SNTF. Cette visite s’inscrit apparemment dans le cadre de la réouverture de la ligne Annaba-Tunis-Annaba, fermée depuis 1990 pour des raisons de sécurité. Pour rappel, les autorités algériennes avaient tenté de mettre en service un train « Coradia » entre ces deux villes en 2017, mais que le projet avait dû être reporté à une date ultérieure en raison de contraintes techniques liées à l’état de la voie ferrée.
Ahmed Allia
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