Hier matin, samedi 8 juin, dans une maison coloniale à Annaba, située en face de l’agence commerciale de la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) sur le boulevard d’Afrique, la veuve d’un chahid âgée de 95 ans a été réveillée par des rayons de soleil qui perçaient son toit de tuiles. Elle s’est rapidement inquiétée en découvrant un ouvrier en train de retirer les tuiles au-dessus de sa chambre. Choquée, elle a réveillé sa fille, qui a immédiatement contacté la police. Les autorités ont expliqué qu’il s’agissait simplement d’une opération d’aménagement sur une partie de la maison, désormais propriété d’un particulier. Il s’agissait d’une opération d’enlèvement de la toiture considérée comme partie commune recouvrant l’ensemble de la bâtisse des deux voisins. L’incident a rapidement pris de l’ampleur, attirant l’attention du wali, Abdelkader Djellaoui. Il a ordonné au chef de daïra d’ouvrir une enquête pour déterminer les responsabilités. Il est apparu que des informations erronées avaient été transmises aux autorités, indiquant que cette maisonnette était un bien abandonné acquis par un particulier à des fins commerciales. Le chef de daïra a promis des sanctions sévères contre ceux impliqués dans cette affaire, touchant un symbole de la révolution nationale à Annaba. Rappelons que le chahid Mohamed Chenafi, dont une rue du centre-ville porte le nom, est une figure vénérée de la Révolution algérienne dans le massif des Aurès.. La veuve, soulagée et reconnaissante, a exprimé sa gratitude envers le wali d’Annaba et le chef de daïra pour leur intervention rapide qui l’a rassurée en protégeant son foyer.
B. Salah-Eddine
Partager :