À l’instar des autres villes du pays, la Coquette a célébré avant-hier, samedi 8 juin, la Journée nationale de l’artiste pour honorer la mémoire de l’artiste martyr Ali Maâchi, assassiné par les forces coloniales le 8 juin 1958. La cérémonie s’est déroulée au théâtre régional Azzedine Medjoubi en présence du wali, Abdelkader Djellaoui ainsi que de la présidente du bureau syndical des artistes d’Annaba, Warda Boutaghane. Après l’allocution de la directrice de la Culture, Saliha Berkouk, le chef de l’exécutif de la wilaya a souligné dans son discours le rôle crucial de l’artiste et l’engagement de l’État algérien à prendre en charge les artistes sur les plans social et médical. Devant l’assistance composée principalement d’artistes, d’invités et de représentants des médias, il a déclaré que « le programme et la politique du président de la République ont porté leurs fruits ». Et d’ajouter : « Nos artistes, que leurs âmes reposent en paix, méritent tous les égards. Tous les édifices publics non baptisés doivent être baptisés ou rebaptisés à leurs noms », sous les applaudissements du public. Par la suite, plusieurs artistes ont été honorés, dont le cheikh du malouf Allaoua El Far, qui a été distingué par le wali, ainsi que cheikh Salah Benini, Djamel Zemmouli alias « Pyou » et Ali Aouchal, fils du maestro Hacène El Annabi – paix à son âme. « Pour moi, c’est un grand jour d’être honoré par les autorités, et notamment la directrice de la Culture. Je me réjouis de cette belle distinction qui va me requinquer davantage pour aller de l’avant afin d’être au service de ma ville et de mon pays dans le domaine musical », a affirmé Djamel Zemmouli, qui a notamment joué dans le film « Les vacances de l’inspecteur Tahar ».
Nejmedine Zéroug
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