Les épreuves de l’examen du baccalauréat 2023/2024 se poursuivaient hier « dans un climat de sérénité », a déclaré le ministre de l’Education nationale qui se retrouve à nouveau en première ligne. Ce dernier a profité pour faire une importante annonce qui vaut son pesant de points, à savoir la validation du principe d’une quatrième correction, une revendication des enseignants et des associations des parents d’élèves.Expérimentée l’année dernière, cette procédure a pour but de donner plus de souplesse au système de notation des copies qui va radicalement changé en avec plus d’équité pour les candidats. Comment cette mesure va se décliner ? Il faut d’abord savoir qu’elle ne concerna pas tous les candidats, mais juste une certaine catégorie dont la note obtenu au bac et au contrôle continu durant l’année scolaire se caractérisent par une différence de huit (08 points).Si une telle différence de points est constatée durant les corrections une quatrième correction est automatiquement requise pour éviter d’éventuelles erreurs d’évaluation qui sont souvent à l’origine des recours des candidats. Le pédagogues, qui ont fait de cette mesure un cheval de bataille depuis des années, sont visiblement satisfaits de l’annonce du ministre et estime que la quatrième correction va contribuer de valoriser le travail de l’élève durant l’année scolaire. Au sujet de la réforme du bac, un marronnier qui revient chaque année, à pareille période, il reste tout de même assez prudent, expliquant qu’elle (la réforme) « sera prochaine, graduelle soumise à un enchainement logique et un planning rigoureusement étudié ». C’est dans le cadre de cette réforme qu’Abdelkrim Belabeb a encore annoncé la généralisation des filières artistiques dont le premier bac est organisé cette année. Outre la quatrième correction et la réforme de l’examen, le ministre a évoqué l’inévitable spectre de la fraude, assurant que « les procédures en vigueur étaient suivies ». Que l’accent est désormais mis sur la sensibilisation avant la sanction. « Des efforts sont en cours pour éradiquer ces comportements qui portent atteinte à l’intégrité des examens et perturbent nos enfants ». Le ministre a également tenu à éteindre un début de polémique à propos des sujets, soutenant que « toutes les questions sont puisées des programmes étudiés au cours des trois trimestres de l’année scolaire » Et d’ajouter à ce propos que « ces questions sont à la portée d’un élève moyen qui a suivi normalement ses cours ». Il est vrai que le sujet de langue arabe a donné un peu de fil à retordre aux candidats qui ne s’y attendaient pas, d’où leur inquiétude, surtout que le coefficient de la langue arabe est décisif. S’agissant des résultats, ils seront connus au plus tard, le 20 juillet, tandis que pour le BEM, ce sera le 29 juin, indique encore le ministre, manifestement réjoui de la manière « sereine » dans laquelle se poursuivent les épreuves.
H.Khellifi
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