La commune de Hamma Bouziane, qui s’étend sur 71 kilomètres carrés et compte plus de 130.000 habitants, a rénové une grande partie de son parc d’éclairage public traditionnel, qui consomme beaucoup d’électricité et nécessite de constantes réparations. Que ce soit pour des raisons de confort, de sécurité ou d’économies d’énergie, l’éclairage à diode électroluminescente (LED) est une alternative incontournable. Le passage à la technologie LED, une révolution dans le domaine de l’éclairage, permettra à la troisième collectivité de Constantine d’économiser au moins 70 % d’énergie et de réduire considérablement sa facture électrique, qui dépasse chaque année les trois milliards de centimes. Avant 2017, l’éclairage public dans cette zone était équipé de lampes à incandescence, responsables d’une mauvaise qualité d’éclairage et d’une consommation énergétique élevée. Ces modes d’éclairage, vétustes et très énergivores, ont donc été progressivement remplacés ces dernières années. Des milliers de points lumineux ont été rénovés dans les espaces publics et plusieurs quartiers, même les plus reculés de la commune, afin de limiter la consommation et donc les dépenses énergétiques. Cependant, cette opération d’envergure, menée par la municipalité et visant à renouveler et moderniser le parc de l’éclairage public, n’a pas touché la première tranche du lotissement Aïn Sedari, qui compte plus de 1.000 habitants. Cela a suscité le mécontentement des populations, confrontées à un éclairage public défaillant, dont les lanternes sont équipées de lampes à vapeur de mercure qui s’allument puis s’éteignent quelques minutes plus tard. Plusieurs ampoules grillées n’ont pas été remplacées depuis plusieurs mois, ce qui rend l’éclairage déficient à certains endroits du lotissement. L’éclairage public est aujourd’hui au cœur des attentes des habitants de la première tranche du lotissement Aïn Sedari, qui s’interrogent sur les raisons du retard dans l’installation des ampoules LED dans leur quartier.
B. Mechati
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