L’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (APOCE) a présenté une initiative économique qui comprend un ensemble de propositions visant à reconsidérer la formule de soutien aux produits alimentaires. Grâce à cette initiative, l’organisation propose de supprimer le soutien direct sur les produits alimentaires, y compris le fourrage, et de les diriger directement vers les familles. Le coordonnateur national de l’APOCE, Fadi Tamim, a fait part de l’initiative économique proposée par l’organisation et qui a vu la participation d’un certain nombre d’acteurs du domaine économique, tels que les syndicats et employeurs. Tamim a indiqué que l’objectif de l’initiative consiste à “présenter des propositions aux autorités pour éliminer les déséquilibres survenus auparavant”, soulignant qu’il s’agit simplement “d’un projet pour donner notre avis pour changer le type de soutien qui existe actuellement”. Et d’ajouter que cette initiative « inclut tous les partenaires économiques, et il existe un groupe des meilleurs experts pour l’étudier et la présenter prochainement aux autorités compétentes” .Concernant la hausse des prix des produits de grande consommation, le cadre dirigeant de l’APOCE a souligné que « les prix des produits qui ont augmenté pendant l’Aïd al-Adha vont baisser », soulignant qu’il ne s’agit « pas de prix réels ». Il poursuit en soutenant que « durant la période de l’Aïd, il existe de nombreux plats traditionnels à base de légumes largement consommés, ce qui a entraîné une augmentation de leurs prix». Tamim donnera en exemple le prix des navets qui a atteint 400 dinars et celui des courgettes, 350 dinars », estimant que la réaction du consommateur doit «être forte». Il a rassuré les citoyens sur le fait que les prix de ces produits, « qui ont augmenté d’un coup, s’effondreront après l’Aïd et reviendront à leurs prix normaux ».
A.K.
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