Des pervers malfaisants dont le « métier » consiste à exploiter la crédulité des gens, n’ont aucun scrupule moral et religieux pour accomplir leur sinistre besogne même en recourant au crime. Peu importe une vie humaine pour ces suppôts du diable quand la prendre leur permet d’en tirer profit. Ces charlatans adeptes de satanisme usent d’artifices maléfiques comme moyens pour « jeter un sort ». Le bébé (une fillette) qui avait été kidnappé d’un hôpital d’Ouargla a été retrouvé grâce à un jeune voisin d’une « sorcière » qui, ayant entendu des vagissements d’un nourrisson chez celle-ci et sachant que la dame n’avait pas d’enfant, a immédiatement alerté les forces de sécurité. Les policiers en pénétrant dans le domicile de cette mégère malfaisante ont dû supporter une scène d’horreur à la vue de deux cadavres de bébés découpés devant servir à la criminelle pour accomplir ses sombres desseins. La fillette enlevée l’a été parce qu’elle est née le jour de Arafa, jour sacré, indiqué pour les charlatans pour s’en servir dans leur magie noire. La diablesse criminelle arrêtée a dénoncé sa complice qui s’avère être une infirmière travaillant à l’hôpital d’où a été kidnappé le nouveau-né. Ces adeptes de satanisme sont sollicités par des personnes qui veulent jeter un sort à une autre dans un souci de vengeance ou de jalousie. Un grand nombre de jeunes filles sont visées par ces pratiquants de la magie noire Dans ces différentes pratiques de diablerie on peut citer ces « figures maléfiques de l’excès qui roulent le couscous avec les mains déterrées de personnes nouvellement décédées. Les applications seraient nombreuses et les charlatans ne reculent devant aucun moyen pour manipuler les forces occultes. La sorcière et sa complice ont été bien sûr appréhendées et présentées par devant le procureur de la République près le tribunal d’Ouargla.
Ahmed Chabi
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