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Election présidentielle du 7 septembre : Ils sont 26 prétendants à la candidature

26 : c’est le nombre de candidats qui ont procédé au retrait des imprimés de parrainage pour être dans la course à la présidentielle du 7 septembre prochain. Le chiffre a été révélé hier dimanche, en début d’après-midi, par Mohamed Charfi, président de l’Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE), qui a animé son premier point de presse, au Palais des Nations, pour faire un point sur les candidatures et la logistique en rapport avec l’échéance électorale. Les candidats qui n’ont pas encore procédé aux retraits des imprimés de souscription ont encore largement le temps de le faire, le délai limite de dépôt étant fixé au 18 juillet, selon le président de l’ANIE, qui a aussi précisé que l’étude des dossiers ira jusqu’au 27 juillet à minuit, avant que la Cour constitutionnelle, à qui il revient de fixer la liste définitive des candidats, rende son verdict. On peut lire le propos de l’ANIE comme une réponse aux interrogations que soulèvent les observateurs, quant au maintien du suspense de la part du président Tebboune, alors que tout le monde admet qu’il briguera un second mandat. C’est juste une question de temps, avec le concert des appels qui se sont multipliés ce week-end, émanant du RND, d’El Moustakbel et de Saout El Chaâb. En attendant, le FLN, mais surtout Bengrina et son alliance, promettent de faire les choses en grand. Charfi est revenu sur l’opération de « révision exceptionnelle » des listes électorales, pour faire partager son optimisme et indiquer dans la foulée que pas moins de 229.401 citoyens se sont inscrits pour la première fois, tandis que 155.858 ont été radiés, pour cause de décès ou incapacité juridique. S’agissant des imprimés de souscription, l’ancien ministre de la Justice a révélé un chiffre : 2.500.000. C’est le nombre de documents retirés, par les candidats, ou leurs représentants dûment mandatés. Pas moins de 4.963 lieux de légalisation sont ouverts dans les différentes communes, encadrées par une armée de 10.766 agents d’état civil, qui viennent compléter le travail du personnel occasionnel recruté pour les besoins de l’opération. Parlant de la mission de l’instance qu’il dirige, Charfi rappelle qu’il s’agit de « préserver le processus électoral de toute manipulation et de défendre le vote des citoyens », une responsabilité que partagent aussi les partis politiques, ajoute-t-il. Pour revenir au nombre de candidats, bien qu’encore non bouclé, on peut déjà considérer qu’il est considérable, pour apporter une première réponse à ceux qui redoutaient une « pénurie », à cause de l’annonce surprise du président Tebboune de rapprocher le rendez-vous avec les urnes. C’est déjà un grand point à verser au crédit de cette présidentielle du 7 septembre, en attendant que le puzzle atteigne sa complétude.

H. Khellifi

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