À l’approche de la fête de l’Indépendance et de la Jeunesse, l’avenir des familles occupant le bidonville Bedai Chaabane, dans la cité Aissa Boukerma (ex-Sicel) à Skikda reste incertain. Malgré les promesses de relogement, aucune liste officielle n’a encore été publiée, suscitant l’inquiétude des résidents. Depuis plus de trois ans, environ soixante familles vivent dans des conditions précaires dans ce bidonville, adjacent à la maison de retraite. L’absence totale de réseaux d’assainissement, d’eau potable et d’électricité caractérise leur quotidien difficile. Ces familles, recensées en mars 2021, ont même été poursuivies en justice et condamnées à payer une amende pour avoir construit des habitations de fortune sur un terrain initialement destiné à l’extension de la Direction de l’Action Sociale et de la Solidarité (DASS). Face à cette situation, les services de la wilaya avaient annoncé une solution en réservant un quota de logements sociaux pour ces jeunes couples. Cependant, à quelques jours de l’opération de recasement prévue, aucune liste de bénéficiaires n’a été officialisée. Cette incertitude pousse de nombreux pères de famille à se rassembler quotidiennement dans le quartier populaire de la Sicel, espérant être inclus dans d’éventuelles listes qui pourraient être établies à l’occasion de la fête de l’Indépendance.
Djamel Dib
photo : archives
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