Après l’incident de Sidi Aissa, un deuxième affaissement de terrain a eu raison d’un pan entier de route à la Corniche. Coup dur pour la saison estivale. Les efforts pour sa réussite semblent compromis. Les autorités de la wilaya d’Annaba ont ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes du glissement de terrain partiel survenu jeudi soir sur la route de la corniche de la ville d’Annaba, selon un communiqué de la wilaya, publié, vendredi sur sa page officielle dans un site des réseaux sociaux. « Le glissement de terrain partiel survenu sur le chemin de wilaya n 22 à la corniche de la commune d’Annaba donnant sur la plage Belvédère (El mandar el djamil) a engendré la fermeture partielle du dédoublement sur une distance de 50 mètres linéaire », a précisé la même source, soulignant que « le site du glissement connait actuellement les travaux d’un projet de réalisation d’un hôtel touristique dont l’autorisation de construction a été délivrée le 10 août 2023. Selon le même communiqué , le wali Abdelkader Djellaoui accompagné des responsables concernés, s’est déplacé sur le site du glissement et a ordonné en plus de l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités, la réalisation d’une expertise globale pour réparer la route et charger le propriétaire du projet de réalisation de l’hôtel de prendre en charge les frais des travaux et de déposer une plainte auprès des instances judiciaires concernant les circonstances ayant entrainé la détérioration de ce tronçon de la route de la Corniche. Les autorités de la wilaya d’Annaba ont présenté leurs excuses quant aux désagréments engendrés par ce glissement qui coïncide avec le début de la saison estivale, affirmant la prise des procédures nécessaires pour la réfection de la route et la reprise d’une circulation fluide sur ce tronçon dans les « meilleurs délais ». Les travaux d’un chantier devant abriter une infrastructure touristique en sont la cause. Alertés, les services de sécurité se sont déployés sur les lieux. Heureusement qu’on ne déplore aucune perte humaine. Le wali, qui s’est déplacé sur les lieux à deux reprises, soit quelques minutes après l’effondrement et hier vendredi à 6 heures du matin, a vu rouge. Il a exigé des explications et l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités de ce scandale, qualifié par certains de ses proches collaborateurs, mais aussi des observateurs de « sabotage » visant à mettre un coup de grâce aux efforts consentis par le wali pour une saison estivale sans failles.
B. Salah-Eddine
Partager :